Le félon Samraoui se joint au nouveau complot contre le DRS : que se trame-t-il contre l’Algérie ?
Les interviews «clé en main» se multiplient étrangement sur TSA. Et elles ont toutes le même fil conducteur : jeter l’anathème sur les services secrets algériens. Qui est derrière cette machination ? Pour qui roule ce journal électronique à qui a été échue la mission de relayer les attaques en règle contre le DRS ? Il est évident que l’Algérie est face à une nouvelle étape du «qui tue qui», encore plus insidieuse et plus dangereuse que celles qui l’ont précédée, dans les années 1990 et au début des années 2000, dès après l’avènement de Bouteflika au pouvoir. Les premières «salves» contre l’armée algérienne, on s’en souvient, avaient pris la forme d’accusations contre l’ANP, à laquelle furent attribués les massacres des populations et la création des groupes islamistes armés. Cette action ayant échoué lamentablement, les instigateurs de cette manipulation visant à affaiblir l’armée algérienne dans sa lutte contre le terrorisme islamiste – celui-là même que les puissances occidentales arment et financent aujourd’hui en Syrie –, ont trouvé une autre parade : couper l’armée en deux pour créer des dissensions en son sein. C’est ainsi que les services secrets étrangers, qui tirent les ficelles depuis l’éruption de la violence en Algérie – et bien avant – ont «recruté» une armée de félons et de traîtres «réfugiés» en Europe, pour battre le tambour sur les plateaux des télévisions françaises et dans les maisons d’édition écrans. Cette deuxième étape a consisté en des allégations accablant uniquement les officiers supérieurs de l’ANP, les généraux plus exactement, dans l’hypothétique espoir de faire se rebeller les soldats contre leurs chefs. Cette opération s’est également soldée par un échec cuisant, puisque l’armée est restée soudée autour de sa hiérarchie dans sa lutte implacable contre le terrorisme islamiste. La victoire de l’ANP, non seulement sur les groupes islamistes armés, mais aussi et surtout sur les officines étrangères qui agissent dans l’ombre depuis le début des années 1990 pour réduire l’Algérie au rang d’un Etat à genoux et – donc – dépendant, fait monter d’un cran la cabale contre elle. Après les deux tentatives échouées de salir l’institution militaire en lui faisant porter le chapeau de la «sale guerre» et en absolvant les terroristes de leurs actes criminels, les mêmes instigateurs se sont engouffrés dans la brèche ouverte par le silence incompréhensible du Président face aux attaques contre l’ANP. L’agitation du rebut Mohamed Samraoui dans ce journal électronique, qui fait directement suite à celle non moins trouble d’Amar Saïdani, cache mal une menée hostile et malveillante. Que se trame-t-il contre l’Algérie ?
M. Aït Amara