Kassa Aïssi à Algeriepatriotique : «Amar Saïdani est un fanfaron qui finira par être évincé du FLN»
Le groupe d’Abderrahmane Belayat n’a toujours pas obtenu une autorisation de la wilaya d’Alger pour la tenue, conformément à la réglementation, de la session extraordinaire du comité central du FLN. La présentation d’un dossier complet pour la convocation de cette session n’a pas suffi pour convaincre la direction des relations administratives et des libertés de leur délivrer le fameux sésame, indispensable pour la tenue de cette réunion, prévue pour les 19 et 20 février courant. Une délégation d’une dizaine de personnes, accompagnées d’un huissier de justice et d’un avocat, s’est contentée d’un accusé de réception au niveau du bureau d’ordre de la wilaya qui s’est engagé à transmettre leur doléance à la direction concernée. Le groupe de Belayat dénonce, encore une fois, «le déni de l’administration» qui s’entête à atermoyer pour tenter d'empêcher la tenue d’une réunion organique malgré la présentation de tous les documents prouvant que tout est en règle et conforme aux statuts du parti. «Nous n’abandonnerons pas notre lutte pour sauver le FLN des griffes de ce personnage qui s’est emparé illégalement du parti. Nous vaincrons tôt ou tard», a déclaré Kassa Aïssi à Algeriepatriotique, toujours remonté contre l’administration qui n’a pas voulu entendre raison. Pour lui, Saïdani n’a ni la base avec lui ni les membres du CC. «Il poursuit sa politique de l’esbroufe en réunissant aujourd’hui les secrétaires des mouhafadhas pour faire croire qu’il jouit de leur soutien et de leur appui. Sa technique, c’est de convoquer des rencontres sous le sigle de la préparation de la campagne pour le 4e mandat. Il sait pertinemment qu’aucun membre du FLN ne peut s’opposer ou refuser de prendre part à une telle rencontre. Il joue donc sur ce terrain», a-t-il dénoncé, affirmant dans ce sillage que Saïdani «ne pourra pas continuer longtemps. Il ne pourra pas se cacher sous le parapluie de l’administration éternellement. Nous restons patients et confiants, car la légalité va finir par triompher». Malgré le refus persistant de l’administration de leur délivrer l’autorisation, les compagnons d’Abderrahmane Belayat ne désarment pas. Ils poursuivront leur démarche jusqu’au bout. Qu’ils obtiennent ce fameux sésame ou pas, ils restent déterminés à poursuivre leur combat pour «évincer» Saïdani de la direction et organiser le retour vers la légalité statutaire à l’approche du 10e congrès du parti, qui aura lieu au début de l’année prochaine.
Sonia B.