Algeriepatriotique An II : un outil contre la pensée «unique globale»

Depuis sa création, il y a deux ans, le site Algeriepatriotique s’est attaché à respecter la ligne qu’il a affichée ouvertement : au service de l’Algérie. La date choisie pour son lancement, le 18 février, Journée nationale du chahid dans notre pays, est significative à cet égard. Algeriepatriotique est un site engagé comme l’indique son nom, n’en déplaise à ceux qui se sont démenés pour faire croire qu’une valeur comme le patriotisme, valable sous tous les cieux, serait, s’agissant de notre pays, frappée du sceau de l’anachronisme, tout comme le concept de souveraineté, intouchable ailleurs, et «dépassé» quand il s’applique à l’Algérie. A les suivre, il faudrait laisser portes et fenêtres ouvertes aux ingérences, sournoisement d’abord puis de façon plus flagrante et ensuite «normalement», à l’exemple de pays qui sont tombés malheureusement dans le piège qui les a placés sous domination néocoloniale et dont les dirigeants sont incapables de prendre la moindre décision en toute indépendance. Le 18 février nous rappelle le prix payé par les patriotes algériens pour le recouvrement de la souveraineté nationale. La fidélité aux principes forgés par l’histoire des luttes de notre pays pour son indépendance est une des motivations qui ont amené les journalistes qui ont créé ce site à prendre leur initiative. Leur professionnalisme – qui n’a rien à voir avec la course effrénée vers le scoop sensationnel et racoleur, étranger à l’éthique et à la déontologie du journalisme – est investi dans ce sens, il n’est pas «neutre», les lecteurs l’ont constaté. Deux ans après, notre site a pris la place qui l’attendait et qui était inoccupée. Les échos que nous recevons, à travers les commentaires, favorables ou critiques, ou les avis agacés ou carrément hostiles qui ne nous ménagent pas, publiés ailleurs, continuent de nous servir de repères pour rester dans la ligne du patriotisme. On peut dire qu’Algeriepatriotique a échappé à la dictature de la pensée «unique-globale» dictée par les médias occidentaux visant à «nous enfermer dans une grille de perception et de réflexion qui nous rend étrangers à notre propre pays».
AP