La justice prononce «un non-lieu» au profit de Brahim Hadjas

Le tribunal correctionnel de première instance de Bir Mourad Raïs a prononcé, aujourd'hui mardi, «un non-lieu» au profit de Brahim Hadjas, l'ancien PDG d'Union bank poursuivi pour infraction à la législation, au change et au mouvement de capitaux de/et vers l'étranger. Selon l'arrêt de renvoi, l'accusé est poursuivi pour conclusion de deux transactions douteuses concernant l'importation de matériels de pêche à travers le port de Mostaganem, activité de l'une des filières de son groupe, d'une entreprise basée en Espagne et à travers lesquelles il a détourné 225 000 Euros. Une peine de 10 ans de prison ferme a été prononcée par le tribunal de Chéraga à l'encontre de Brahim Hadjas pour «atteinte à la propriété immobilière et dilapidation de deniers publics», alors que le tribunal correctionnel de première instance de Sidi M'hamed l'avait condamné, dimanche dernier, à 5 ans de prison ferme pour «dilapidation de deniers publics au préjudice de la Banque d'Agriculture et de développement local (BADR)». L'accusé a bénéficié au niveau du tribunal de Sidi M'hamed d'une extinction de l'action publique (prescription) dans deux affaires d'escroquerie et d'abus de confiance.
Brahim Hadjas a été arrêté le 12 décembre dernier au Maroc par Interpol avant d'être extradé vers l'Algérie après 10 années de fuite lorsqu'a éclaté le scandale de corruption (deux affaires) lié à son groupe.
«Union Bank», première banque privée en Algérie créée en 1995 conformément à la loi sur la monnaie et le crédit de 1990, a été dissoute en 2004 sur décision de justice.
R. N.
 

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