Comment la France déguise l’endoctrinement d’adolescents étrangers par des cours de langue
L’Etat français ne recule devant rien pour imposer le point de vue de l’Occident au reste du monde. Jusque et y compris l’endoctrinement d’adolescents qu’il invite en France dans le cadre de l’école laïque, où de jeunes «élèves» de plusieurs nationalités se côtoient et sont supposés y recevoir des cours de français. A l’émission Le Grand Journal, aimée par Antoine De Caunes, trois jeunes filles, qui font partie de ce programme d’intoxication, ont été invitées, en même temps que Julie Bertuccelli, réalisatrice d’un documentaire intitulé La cour de Babel,et Vincent Peillon, le ministre français de l’Education, pour faire part de leur «intéressante expérience» au sein de cet établissement. En apparence, l’école ouverte à ces enfants étrangers a pour objectif de les former en langue française, mais deux anecdotes racontées par deux des trois invitées à l’émission de Canal+ mettent à nu une véritable opération de lavage de cerveau. Une des trois élèves, d’origine libyenne, raconte comment elle a couru, heureuse, le jour de l’assassinat du leader libyen Mouammar Kadhafi, en direct à la télévision, pour annoncer cette «bonne nouvelle» à ses camarades. La fille, du haut de ses 15-16 ans à peine, arborait un large sourire en décrivant un crime horrible et abject et un lynchage digne des films d’horreur. Sa camarade de classe, une Ukrainienne, a parlé, elle, de sa haine viscérale envers le président russe et de son «attachement à l’Europe» et à «ses valeurs démocratiques». «Je ne déteste pas le peuple russe, mais je hais Vladimir Poutine», a-t-elle lancé, face à un ministre français de l’Education visiblement satisfait par le «haut degré de conscience politique» de ces adolescentes venues apprendre la langue de Molière. Cette école créée par l’Etat français s’apparente à une entreprise de manipulation mentale dont sont victimes des jeunes issus de pays du tiers-monde, où – ce n’est pas un hasard – il y a eu des soulèvements populaires et des insurrections armées contre les régimes en place, opposés à l’hégémonie occidentale sous la conduite des Etats-Unis et de ses vassaux de l’Europe, la France en tête. Ses cours relèvent d’une orientation de la perception de la réalité et d’une sujétion psychologique. Il s’agit, en effet, dans ce cas d’espèce, d’activités «ayant pour but ou pour effet de créer ou d'exploiter la dépendance psychologique ou psychique des personnes» et «d'utiliser des techniques propres à altérer» le jugement de ces jeunes étrangers, afin de les conduire «contre leur gré ou non, à un acte ou une abstention» qui leur est «gravement préjudiciable». Cet acte est décrit également, selon la législation française, comme un «abus frauduleux de l’état d’ignorance ou de faiblesse», dont l’Etat français lui-même se rend coupable, justement.
Karim Bouali