André Parant :«Inscrire les relations économiques algéro-françaises dans une logique partenariale»
L’ambassadeur de France à Alger, André Parant, a réitéré, aujourd’hui mercredi, la volonté du gouvernement français d’aller vers un renforcement de la relation économique entre son pays et l’Algérie. Intervenant à l’ouverture des travaux des premières Rencontres algéro-françaises sur le bâtiment et le second œuvre, organisées par la Chambre de commerce et d’industrie algéro-française, en collaboration avec le ministère algérien de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, M. Parant a rappelé, à ce sujet, la «Déclaration pour un partenariat industriel et productif» signée entre les deux pays à l’occasion de la visite officielle de François Hollande à Alger, en décembre 2012. «Je souhaite redire ici la volonté, partagée par nos deux pays, de renforcer nos relations économiques et de les inscrire dans une logique partenariale. Nous voulons que nos relations d’affaires s’accompagnent de larges transferts de technologie et de savoir-faire, et de formation professionnelle», a assuré le diplomate français qui affirme retenir le fait que sur la base de cette déclaration «une véritable dynamique partenariale» a été engagée entre les entreprises des deux pays. L’ambassadeur, dans son allocution, a aussi mis l’accent sur la nomination de deux «hauts responsables à la coopération industrielle et technologique» – un Français et un Algérien – et les accords de coopération signés en décembre dernier, à l’occasion de la visite en Algérie du Premier ministre français, Jean-Marc Ayrault, dans les domaines de la formation professionnelle, des infrastructures qualité ou encore de la normalisation, afin, dit-il, de «soutenir et d’accompagner les partenariats franco-algériens». «Cette nouvelle orientation partenariale donnée au développement de nos relations économiques a donné lieu à une mobilisation accrue des entreprises françaises sur l’Algérie, comme en témoigne la tenue, cette semaine, de trois autres opérations de rencontres bilatérales entre entreprises algériennes et françaises (sur la sécurité industrielle, les solutions techniques destinées au secteur hôtelier, ou encore les équipements, technologies et services de l’eau), organisées par le bureau Ubifrance d’Alger», ajoute, à ce propos, l’ambassadeur français. A propos des Rencontres algéro-françaises du bâtiment, M. Parant a tenu à relever le nombre élevé de participants à cet évènement (45 entreprises venues de France, 250 entreprises algériennes, publiques et privées, ainsi que de nombreux décideurs). Cela «témoigne du succès rencontré par cette première édition, mais il exprime surtout l’intérêt que les entreprises de nos deux pays portent au renforcement de leurs relations dans ce domaine clef pour le développement économique et social de l’Algérie», a estimé le diplomate.
Amine Sadek