Abdelmalek Sellal à Tébessa : «Défendez notre unité nationale»
A Tébessa où il se trouvait aujourd'hui lundi, Abdelmalek Sellal a particulièrement insisté sur l’unité nationale, laissant entendre qu’elle serait menacée. Fidèle à son discours populiste, le directeur de campagne du président-candidat a vivement appelé les électeurs où ils se trouvent à «préserver cette unité chèrement acquise» en votant pour celui qui l’incarne, le président Abdelaziz Bouteflika en l’occurrence. Dans un meeting animé au centre-ville de Tébessa, Sellal a rappelé le «rôle joué» par «cette wilaya frontalière dans la stabilité de l’Algérie dans une conjoncture régionale marquée par de multiples défis et menaces». Pour lui, les hommes et les femmes de cette wilaya «ont toujours été à l’avant-garde lorsqu’il s’agit de défendre l’Algérie, son unité et sa stabilité». «Et ils le seront cette fois-ci», enchaîne-t-il, comme pour dire que les Algériens soucieux de la stabilité du pays doivent voter Bouteflika. Peu euphorique, Abdelmalek Sellal a axé son discours sur la thématique phare de la campagne du président-candidat à savoir la stabilité. «Aujourd’hui, comme vous le constatez, toute notre région est menacée, mais, Dieu merci, notre pays vit dans la paix et la stabilité grâce à la politique du président Abdelaziz Bouteflika, cet homme qui a réhabilité les Algériens dans leur dignité et leur fierté», a-t-il insisté. Il a appelé encore une fois les Algériens à «rester attachés à leur unité nationale, à la défendre et la préserver en offrant à leur président un quatrième mandat bien mérité pour tout ce qu’il a accompli de bien pour le pays». Pour Sellal, le candidat Bouteflika s’engage à maintenir le cap en bâtissant «un Etat fort et démocratique devant garantir tous les droits et toutes les libertés à l’ensemble des Algériens sans exclusion aucune». Sellal reconnaît donc qu’en Algérie, il n’y a toujours pas un Etat fort et démocratique. Il ne dit pas comment Bouteflika va procéder pour concrétiser cet engagement qu’il n’a pas pu réaliser durant les quinze années passées au pouvoir.
Sonia B.