La presse algérienne met les points sur les «i»

L’Algérie n’est pas ce pays prostitué aux Occidentaux en échange d’un soutien dans l’invasion du Sahara Occidental. Un soutien qui semble être très gratifiant chez nos «frères» marocains, même ceux qui se disent opposés au Makhzen. Parce qu’il leur procure la satisfaction de s’en prendre au peuple sahraoui «frère». Il leur donne le sentiment d’être une puissance face à l’Algérie qu’ils culpabilisent de tous leurs maux. Les appelés «démocrates» marocains sont toujours prêts à s’en prendre à l’Algérie qu’ils haïssent du fond de leurs cœurs. Une haine qu’ils ont tétée des grosses mamelles de la MAP et des pseudo-médias du Makhzen. L’Algérie a toujours été fidèle à ses principes et les Algériens ne se sont jamais abaissés pour servir ceux qui les tuaient hier, qu’ils soient en France ou ailleurs. Dans le pays du million et demi de martyrs, il n’a jamais été question de servir l’agenda d’un pays étranger. Même lors de la décennie noire, où le monde a tourné le dos à l’Algérie, les Algériens ont fait face au péril islamiste seuls, sans l’aide de personne. Les Marocains, eux, tremblent, aujourd’hui, face à l’idée de devoir affronter les Sahraouis sans l’aide de la France. L’Algérie donne une importance capitale aux relations avec les Etats-Unis d’Amérique, mais, et cela les locataires de la Maison-Blanche le savent, pas au point de laisser tomber le peuple sahraoui face aux monstres du Maroc. La presse algérienne en a parlé. Selon Maghrebnaute, «si par dialogue stratégique l'on entend que l'Algérie doit jouer au pompier de l'Otan, alors il y a fort à parier qu'il vaut mieux pour M. Kerry de se focaliser sur le Sahara Occidental avant de prendre l'avion de Rabat». Un clin d’œil que le diplomate américain devra garder à l’esprit dans ses pourparlers avec les autorités algériennes. «Là au moins, le conflit a besoin d'une sérieuse intervention de la communauté internationale, sinon pour obtenir le fameux référendum d'autodétermination, au moins pour résoudre le problème des atteintes aux droits de l'Homme dans les territoires occupés», ajoute le journal. A bon entendeur, salut !
Mohamed Mahamud Embarec, Sahraoui résidant à Bruxelles