Un article aux relents nauséabonds contre le général Toufik sur le blog d’Allain Jules
Le blog du Franco-Camerounais Allain Jules, pourtant connu pour être un farouche opposant à l’hégémonisme occidental, vient de publier une vomissure contre le patron des services secrets algériens. L’auteur anonyme de cette tribune pleine de mensonges, et portant atteinte à l’honneur du général Toufik et à sa famille, s’en prend de façon abjecte au premier responsable des services secrets algériens et, à travers lui, à toute l’institution qu’il dirige. Ce n’est pas la première fois que le DRS et son chef font l’objet d’attaques. Ce dernier article, qui date d’hier, fait suite à une interview «accordée» par l’actuel secrétaire général du FLN à un site algérien devenu, depuis quelque temps, l’«organe central» des partisans du quatrième mandat. La sortie d’Amar Saïdani, qui avait défrayé la chronique en ciblant ouvertement le responsable d’une institution sensible alors que lui-même siège à la tête de l’ancien parti unique, avait coïncidé avec un voyage qu’il avait effectué en France, où il aurait rencontré, dit-on, des responsables français «très intéressés» par l’évolution de la situation politique en Algérie. La nouvelle attaque contre le général de corps d’armée Mohamed Mediene intervient à quelques jours seulement de la date du scrutin du 17 avril prochain. Et le choix de cette période pour tirer une nouvelle flèche contre le premier responsable du renseignement est loin d’être fortuit. Il est intimement lié à l’élection présidentielle. Qui en est l’auteur ? Qui en sont les commanditaires ? Certaines sources n’excluent pas que des acteurs politiques algériens malintentionnés qui craignent que le DRS les gêne dans leur dernière «bataille» pour garder le palais d’El-Mouradia dans leur giron soient derrière cette nouvelle faribole. D’autres pensent qu’un traître, de l’acabit de Hichem Aboud, pourrait avoir signé de ses mains le contenu de cette énième diatribe qui, au fond, ne cible pas le général Toufik mais vise à diaboliser toute l’institution militaire, notamment ses services de renseignement. Quant aux commanditaires, les pistes sont nombreuses, à commencer par certains services occidentaux, voire arabes, incapables, malgré de nombreuses manœuvres, de se défaire de ce mastodonte qui contrarie leurs plans en Algérie, au Maghreb, dans le monde arabe et au Sahel. Les hypothèses sont nombreuses et l’objectif un : fragiliser l’Algérie pour la faire rentrer dans les rangs en ouvrant une brèche dans sa forteresse. Mais même Hercule n’y arriverait pas.
M. Aït Amara