Un journaliste et membre de Barakat va ester Numidia TV
Les manipulations, aussi nombreuses que grotesques, auxquelles se livrent les chaînes de télévision proches du clan «bouteflikiste» commencent à agacer l’opinion, comme le démontrent les dénonciations qui se multiplient sur la toile à travers les réseaux sociaux. Cette fois-ci, un journaliste et membre fondateur du mouvement Barakat, Idir Tazerout en l’occurrence, a décidé de franchir le pas pour intenter un procès en diffamation à Numidia TV, une de ces chaînes de télévision qui usent d’un excès de zèle sans commune mesure dans la promotion de la candidature du «candidat absent», recourant, sans scrupules, à des pratiques dignes des médias du parti unique. Pour le cas du militant du mouvement Barakat, il est notamment question d’un reportage diffusé sur la chaîne en question et visant à salir l’image des membres de ce mouvement. «Je me réserve le droit de poursuivre en justice Numidia TV pour m’avoir diffamé dans un reportage diffusé le 10 avril 2014, en proférant à mon encontre des allégations mensongères très graves», annonce le journaliste. «Cette chaîne de télévision n’a pas uniquement versé dans le mensonge et l’insulte, mais elle a voulu détourner l’attention de l’opinion publique sur les véritables problèmes que vit le pays et la grave crise politique qu’il traverse, en salissant et diffamant vulgairement de jeunes militants qui ne revendiquent que le respect de leur dignité et de leur citoyenneté en tant qu’Algériens», dénonce le militant qui rejette les accusations lancées, «toute honte bue», contre les membres du mouvement Barakat par ce média qui, selon Idir Tazerout, leur reproche de «faire le jeu de la main étrangère, du sionisme, de séparatisme». «Elle va même jusqu’à porter atteinte à la vie privée des militants de Barakat», en diffusant des informations «mensongères, sans fondement», peste encore le militant, encore sous le choc de ces accusations aussi grotesques que gratuites, tout en réaffirmant sa détermination à mettre l’affaire entre les mains de la justice.
A. Sadek