Jil Jadid dénonce la «violente répression» contre Barakat
Le parti Jil Jadid de Sofiane Djilali a vivement dénoncé la violence de la répression policière qui s’est abattue sur les militants du mouvement Barakat, qui ont observé un sit-in pacifique à la place Audin, à Alger-centre, ce mercredi après-midi. Le parti se déclare, dans un communiqué adressé à notre rédaction, «profondément ébranlé» par la répression policière qui s'est abattue sur la manifestation du mouvement citoyen Barakat, tenue ce jour mercredi 16 avril (Youm El-Ilm) à la place Audin à Alger. Jil Jadid, tout en faisant part de son «indignation et colère», dénonce «avec la plus grande fermeté ces actes répressifs de la part de la police républicaine, qui de par son comportement, ne semble plus être au service de la population mais plutôt comme un organe répressif au service du pouvoir établi». Le parti de Djilali Sofiane va même jusqu’à faire le parallèle entre «ces horribles agressions des manifestants» et «les douloureux souvenirs du 2001» qui ont vu une répression des plus violente de la marche pacifique des ârouch de Kabylie à Alger, un certain 14 juin 2001. A la veille d'un scrutin d'une importance capitale, Jil Jadid, qui «prône la sagesse et la pondération», demande au gouvernement en charge des affaires, l'ouverture d'une enquête officielle «pour déterminer, explique-t-il, les donneurs d'ordre de charger» les manifestants, «portant ainsi atteintes et violations à la notoriété de l'Etat algérien d'une part et aux droits du citoyen consacrés par la Constitution et les conventions internationales, d'autre part».
Amine Sadek