Le FFS condamne l’empêchement d’une marche à Tizi Ouzou
Le Front des forces socialistes (FFS) dénonce «vivement» et condamne «énergiquement» l’empêchement, «pour la première fois», d’«une marche pacifique» organisée pour commémorer le 20 avril 1980 et le Printemps amazigh dans la ville de Tizi Ouzou. Le FFS qualifie cela d’un «précédent grave» qui «augure mal de l’avenir démocratique dans le pays». Pour ce parti, «cet empêchement constitue une atteinte délibérée aux libertés d’expression et de manifestation pacifique». Le FFS considère que rien ne pouvait justifier une telle interdiction. «Le dispositif sécuritaire en place permettait de sécuriser totalement cette marche, sans l’empêcher», précise-t-il. Cette façon d’agir, affirme ce parti, «constitue un acte de provocation pouvant avoir des conséquences imprévisibles au niveau régional, voire au plan national». Le FFS prévient ainsi sur «les dangers d’une stratégie de la tension et de reprise en main autoritaire de la population à l’échelle du pays, qui ferait le jeu de groupes extrémistes et bloquerait toute dynamique de consensus national».
Sonia B.