L’affaire de toute une région
Par Sofiane G. – Le 26 juin 2014 est une date qui risque de ne plus être banale pour les Algériens. La raison en est simple : la sélection nationale a rendez-vous avec l'Histoire, à l'occasion du troisième et dernier match comptant pour le groupe H de ce Mondial-2014 qui se tient au Brésil. Algérie-Russie, c'est une finale ; un match pas comme les autres. Deuxième au classement de leur groupe, les Verts n'ont besoin que d'un nul pour espérer arracher une place au second tour, pour peu que la Corée du Sud ne batte pas la Belgique avec une différence de 3 buts. C'est que le fameux match combiné Autriche-RFA du Mondial de 1982 nous a laissé de mauvais souvenirs. Aujourd'hui, l’Arena de Baixada (Curitiba) où se jouera la rencontre à 21h (17 h brésilienne) sera algérien, comme le sera, espérons-le, la victoire. Les joueurs que nous avons rencontrés veulent les trois points et rien d'autre que les trois points. Tous nous disent qu'il faudra jouer pour s'imposer. C'est le seul calcul à faire. Pour cela, ils pourront compter sur les milliers de supporters qui sont présents au Brésil, en plus de ceux, nombreux, d’autres pays frères, dont des Tunisiens, des Egyptiens, des Libyens et des Syriens que nous avons rencontrés ici au Brésil et dont le cœur bat pour la sélection algérienne. Conscient de la responsabilité extrêmement lourde que les joueurs portent sur leurs épaules, le président de la Fédération algérienne de football, Mohamed Raouraoua, a réuni les joueurs hier soir, dès leur arrivée à Curitiba, pour les encourager et leur lire le message du Président en les «exhortant à se surpasser et à donner le meilleur d’eux-mêmes.» Demain, la rencontre Algérie-Russie sera l'affaire de tous les Algériens. De toute une nation. Et même de toute une région.
S. G.
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