Christian Prudhomme : «L’Afrique du Nord pourrait accueillir un départ du Tour de France»
Le grand départ du 101e Tour de France, prévu le 4 juillet prochain, s’effectuera à partir de la ville anglaise de Leeds. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que le coup d’envoi de cette course, une des plus célèbres dans le monde, est donné en dehors de la France. Mais pour le directeur général du Tour, Christian Prudhomme, le rêve est de voir le départ de la course se faire, pour la première fois, dans un pays d’Afrique du Nord. Interrogé, en effet, sur la chaîne parlementaire française LCP, le patron de la Grande Boucle n’a pas écarté qu’un jour la course puisse prendre son départ à partir d’un pays d’Afrique du Nord. «C’est un rêve pour nous», a-t-il assuré, à ce sujet, tout en louant l’«exportation» du Tour de France, devenu, d’après lui, un tour planétaire grâce à la diffusion de la compétition dans le monde entier. Est-il donc possible de voir un jour le Tour de France débarquer à Alger ? Tout reste possible, en tout cas, surtout que l’Algérie a démontré sa maîtrise, plus ou moins réussie, du Tour cycliste d’Algérie, à l’exception du scandale d’Oran, lorsque les autorités ont oublié de libérer la route pour l’arrivée d’étape. Cela a, certes, entaché quelque peu l’organisation, mais cela n’enlève en rien le mérite des organisateurs qui ont, par ailleurs, démontré leur professionnalisme en la matière. Si pour la présente édition, tout est ficelé au niveau du programme d’étapes, pour l’édition 2015, les jeux sont ouverts. Le directeur général du Tour de France tient, en effet, dans son intervention sur LCP, à insister sur la tendance de la course cycliste à s’internationaliser, même s’il se garde de citer un quelconque pays, susceptible de recevoir le coup de starter et la première étape de la course. «Certains oublient que le Tour part de l’étranger depuis 1954. Si on veut faire en sorte que davantage de gens s’intéressent à une épreuve, il y a trois possibilités. Avoir des champions, mais ça, on ne le décrète pas. Il y a aussi la diffusion et, pour le Tour, elle est planétaire. Et puis, il y a le fait d’aller régulièrement à l’étranger», insiste-t-il à ce propos. «On va chercher à l’étranger de la passion et de la ferveur», ajoute-t-il.
Amine Sadek