La LADDH dénonce l’assassinat d’une avocate et militante libyenne
La Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme (LADDH) dénonce fermement l’assassinat de Salwa Bouguiguis, une avocate et militante des droits de l'Homme, et exige que cet ignoble acte ne reste pas impuni. La LADDH appelle, en outre, dans un communiqué parvenu à la rédaction d’Algeriepatriotique, «les autorités libyennes à diligenter une enquête transparente pour faire la lumière sur l'assassinat, afin d’identifier tous les responsables et de les sanctionner conformément à la loi». La Ligue rappelle que Mme Bouguiguis a été grièvement blessée d’une balle dans la tête par des inconnus cagoulés et en uniforme militaire, après avoir été poignardée sur plusieurs parties du corps mercredi 25 juin 2014 au soir, chez elle, dans la ville de Benghazi, peu après la clôture des bureaux de vote des élections législatives. Mme Bouguiguis, avocate et militante reconnue des droits de l’Homme, est arrivée dans un état critique au centre médical de Benghazi où elle a succombé à ses blessures peu de temps après. La LADDH précise dans son communiqué, citant un membre de la famille de la victime, que «le mari de Mme Bouguiguis, qui se trouvait sur les lieux au moment de l’attaque, aurait disparu». Les témoins cités ont déclaré selon la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme que «nous avons perdu tout contact avec lui». La même source a précisé qu’un gardien de la maison a été blessé par balle. La LADDH rappelle dans le communiqué signé par son président, Me Salah Dabouz, aux autorités libyennes qu’il est de leur devoir d’assurer la protection des défenseurs des droits humains de sorte qu’ils puissent faire leur travail sans peur de représailles.
Meriem Sassi