Israël et les pays arabes : une si longue histoire d’infiltration et de noyautage
Trois des six suspects israéliens en détention ont avoué le meurtre de Mohammad Abu Khdeir, en le brûlant vif. Mais le plus effrayant dans ce meurtre dépasse toute imagination, aussi satanique soit-elle : les auteurs de ce monstrueux crime ont eu auparavant la grande idée, qui ne serait jamais passée même par l’esprit des nazis, de lui faire avaler par la force un maximum d’essence avant d’y mettre le feu afin que l’enfer soit total. Et il y était pour tous ceux qui ont pu voir les restes de l’enfant.
Un jour, en 2002, José Saramago, Juan Goytisolo et d’autres écrivains européens étaient passés par Jénine, en Palestine, juste après les massacres qui ont lieu. A la vue des ruines et des décors de fin de monde, Saramago s’est écrié : «Mon Dieu, mais c’est pire qu’Auschwitz.» Son séjour a été rapidement écourté et manu militari il a été mis dans le premier avion en partance pour l’Europe. On n'en a plus entendu parler de Saramago et des autres écrivains. Ils sont censurés pour tout le reste de leur vie. Pour dire à quel point est la terrifiante puissance des sionistes dans et sur le monde. Par conséquent, que ceux qui ont encore des doutes sur la nature des colons sionistes en Palestine prennent note. Ce qu’ils ont osé fait subir au petit Mohamed, ils le réservent non pas aux Allemands ou aux Arabes, mais à l’humanité entière. Nous tenons à faire la remarque suivante : depuis la création des groupes dits armées islamistes, Al-Qaïda et la suite, aucun de ces groupes n’a inquiété l’entité sioniste. Aucune de leurs réunions n’avait évoqué le combat contre l’entité sioniste. Al-Qaïda, elle-même fondée par cheikh Azzam, un Palestinien militant, avait comme objectif le combat contre Israël, pour la libération de la Palestine. Or, quelque temps après, les observateurs ont été très surpris de constater la disparition de cheikh Azzam, mort subitement ; il fût remplacé par un jeune inconnu, se nommant Oussama Ben Laden, le fils d’une famille de milliardaires, originaire du Yémen et installée en Arabie Saoudite depuis la création du royaume. Oussama Ben Laden ne tarda pas à dévier les objectifs d’Al-Qaïda, le combat d’Israël est ignoré du programme. Les plus avertis l’avaient dès le début suspecté d’appartenir au Mossad/CIA. Cette analyse est plus que parfaite, puisque lors de l’offensive américaine en Afghanistan pour chasser les taliban, Ben Laden se trouvait, en compagnie de sa garde prétorienne, encerclé par des tribus armées afghanes. Il allait être arrêté ou abattu, n’était-ce l’intervention d’un général américain qui, appelé à la rescousse, avait ordonné aux Afghans armés de lever le siège et permettre aux hommes de Ben Laden de poursuivre leur chemin vers les monts de Tora Bora. Cet événement et des témoignages sont enregistrés par les envoyés spéciaux de la chaîne TV Al-Jazeera. Certains notables d’anciennes tribus yéménites, avaient révélé, un jour, qu’une grande tribu de juifs avait fui l’Arabie pour s’installer au Yémen, sans pratiquer aucune religion, c’est pourquoi elle a été surnommée «les ben la dine» (les sans religion). Plus tard, quand le royaume d’Arabie Saoudite a été créé par Laurence d’Arabie, les Ben La Din rejoindront d’autres familles juives qui se sont réinstallées dans le royaume de l’Arabie Saoudite. Les Djihadistes, les GIA, La Nosra, Daéch, Jamaat Islamia, Salafia ne combattront jamais Israël. Pourquoi ? L’Histoire retiendra, aussi, qu’aucune formation guerrière dite islamiste, créée depuis 1960 dans le monde, à l’exception des deux formations politiques Hamas et Djihad islamique et le Hezbollah au Liban, leurs ailes militaires, ne s’est attaquée à l’entité sioniste ou à ses intérêts dans le monde ! D’autant plus, qu’Israël avait déjà dans les années soixante créé une section islamiste pour noyauter et infiltrer le monde arabe et musulman. Des agents du Mossad formé dans la théologie musulmane sont devenus dans les années quatre-vingt des pseudo-imams, des muphtis, des leaders d’associations musulmanes, des émirs de groupes armés. Ces espions sionistes se sont infiltrés dans le monde occidental (France, Espagne, Grande-Bretagne et Etats-Unis). Et dans presque tous les pays arabes, résident des juifs acquis au sionisme. Certaines informations révèlent que durant l’occupation de l’Algérie, des juifs, avec le concours des services français, avaient éliminé des familles algériennes entières pour usurper leur identité (musulmane algérienne). D’autres étaient confortablement installés durant l’occupation. Certaines familles sont demeurées en Algérie avec des identités usurpées de familles algériennes, toutes décimées, et cela sur instruction du Mossad et des responsables de la formation sioniste des terroristes du groupe des sinistres Golda Meier, Menahem Bégin, Isaac Samir, et le père du terrorisme juif, Ben Gourion. L’Algérie, n’a jamais été à l’abri des terroristes sionistes, ciblée depuis 1961 par certains généraux français d’origine juive tel Edmond Jouhaud qui a créé à Oran une section du Mossad pour prêter main-forte à l’OAS dont il était membre fondateur.
«Allah ne nous a pas ordonné de combattre Israël»
Les membres du commandement de la formation Daech (EIIL, Etat islamique en Irak et au Levant), composé de traîtres et de juifs tous membres actifs et officiers du Mossad, ont été vendredi pressés de questions par des journalistes et des citoyens sur le refus de combattre Israël. En réponse, ils ont précisé dans un communiqué posté sur leur compte Twitter que «Dans le Saint Coran, Allah ne nous a pas ordonné de combattre Israël ou les juifs». «Allah, dans le Coran, ne nous a demandé de combattre les juifs qu’une fois que nous nous serions débarrassés des renégats et des hypocrites», précise dans son communiqué l’organisation terroriste. Et concernant les combats de l’EIIL contre les Syriens et les Irakiens au lieu de mener leur combat contre les Israéliens, Daech dit, s’appuyant sur des versets du Coran : «Quand Allah parle de l’ennemi le plus proche, il parle des hypocrites parce qu’ils sont plus dangereux que les non-croyants, et la preuve est que Abi Bakr Assidik a combattu les renégats en premier au lieu de libérer Al-Qods.» Ainsi, les pseudo-djihadistes, alliés objectifs d’Israël, se défaussent de leur lâcheté et de leurs crimes en avançant une thèse aussi farfelue que ne l’est leur djihad contre… les musulmans de Syrie et d’Irak.
Paul Ben Aïm, un juif d’Oran, avait publié, en 2011, «Algérie française 1926-1962». Il s’agit d’un recueil de textes portant sur des événements vécus par les habitants d’Oran, qu’il disait sa ville natale, notamment la période de Vichy, le débarquement américain à Arzew le 8 novembre 1942 et les derniers mois de la guerre d’Algérie. Un recueil de 72 pages édité à Paris chez book Edition. Il est sorti le 1er novembre 2011 qui coïncidait avec le 57e anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération nationale. L’auteur veut apporter un témoignage sur les 36 dernières années de l’Algérie française, sur sa perception, dès l’enfance, des tensions intercommunautaires, tensions selon l’auteur qui ont atteint des sommets en 1940 avec la promulgation des décrets de Vichy. C’est, entre autres, le récit du débarquement américain du 8 novembre 1942, à Arzew, et des derniers mois de la guerre d’Algérie vécus par les habitants d’Oran : « Ici encore, je n’ai aucune prétention à revendiquer la qualité d’historien, mais plutôt celle de conteur d’événements que les hasards de l’histoire m’ont fait vivre.» A la question : est-ce que les communautés juive et arabe vivaient en bonne intelligence en Algérie ? PB répond : «Au cours de mes années en Algérie, à Oran, je n’ai jamais eu de différend ni d’altercation avec des membres de la communauté arabe. Il est vrai que les contacts étaient très limités : pendant ma scolarité au lycée d’Oran, je n’ai eu que deux condisciples de cette communauté. Mais pour avoir une réponse plus générale à votre question, il faut vous reporter à l’analyse de l’ouvrage d’André Chouraqui un autre juif d’Algérie, qui a écrit "Histoire des juifs en Afrique du Nord", analyse qui est reproduite en avant-propos de mon livre : les juifs ont vécu pendant des siècles sous domination islamique, dans la condition humiliante de "dhimmis", citoyens de seconde zone corvéables à merci, avec des fluctuations où alternaient une cohabitation pacifique et l’oppression la plus insupportable, en fonction des lieux et des dynasties.» A la question : l’Algérie française, est-ce un gâchis historique ? Une erreur de l’Histoire dès le départ ? L’auteur dira que le cas de l’Algérie s’inscrit dans le vaste mouvement de décolonisation qui a gagné le monde après la Seconde Guerre mondiale, mais avec une particularité, la présence d’un million d’«Européens» qui ont dû fuir en 1962. D’autres solutions auraient-elles été possibles ? Telle une co-souveraineté, préconisée par l’historien Marc Ferro, ou le maintien d’un territoire français en Oranie ? «La haine et la violence ont rendu caduques ces solutions qui semblaient séduisantes, mais l’on ne peut réécrire l’histoire. Les épisodes les plus marquants ont été décrits dans ce livre, comme, l’événement de Mers El-Kébir (3 juillet 1940) : la canonnade des Britanniques qui a détruit une grande partie de la flotte de guerre française était entendue dans la ville d’Oran. Les marins rescapés ont trouvé refuge dans une école située près de chez mes parents», dira l’auteur qui ajoute : «J’ai été marqué par mon exclusion du lycée d’Oran en 1941 et le débarquement américain du 8 novembre 1942 à Arzew.» A la question que beaucoup de pieds-noirs et juifs d’Oran sont restés à Oran, sans être inquiétés, et ils y demeurent à nos jours sans problème, l’auteur ne répondra pas et déclare ignorer que des juifs continuent à vivre en Algérie. En ce qui concerne l’ouvrage d’André Chouraqui «Histoire des juifs d’Afrique du Nord», cet auteur raconte des faits mensongers, puisque tous les juifs d’Algérie étaient de nationalité française et la plupart dévoués à la cause française ! Ayant adopté la nationalité française dès l’occupation de l’Algérie et jouissant de tous les droits accordés aux Français, ils étaient des policiers, des militaires et des responsables locaux dans les différentes administrations, loin de la vie humiliante que décrivait ce faux écrivain. Au début des années soixante, certains juifs d’Oran ont rallié les terroristes sanguinaires de l’OAS. Ce sont ces terroristes qui avaient mélangé les cartes et renversé la situation stable dans les villes d’Algérie, après la proclamation du cessez-le-feu. Le 19 mars 1962, et le 25 juin 1962 au port d’Oran, trois juifs d’Oran, assistés par la horde sauvage de l’OAS, avaient incendié les bacs de carburant après avoir assassiné plusieurs citoyens arabes au niveau du lieu «Tir au pistolet», sur le chemin de Ras Al-Aïn. D’ailleurs, le nom «Tir au pistolet» vient des faux barrages dressés par l’OAS où ils tiraient au révolver sur les citoyens arabes et surtout sur les automobilistes après avoir déversé de l’huile sur la chaussée descendante vers Ras El-Aïn.
Enfin, nous rendons hommage aux juifs très conscients qui avaient rallié la Révolution algérienne, et qui demeurent à nos jours des Algériens malgré leur départ vers l’Europe après l’indépendance.
Ibn Khaldoun