Ghaza, le courage
Par Kamel Moulfi – Dans les événements tragiques qui se passent, en ce moment, à Ghaza, le plus surprenant n’est pas la barbarie sioniste, observée avec complaisance, pour ne pas dire complicité, par les dirigeants des Etats-Unis et d’autres pays occidentaux ; ce qui suscite l’admiration, c’est bien la résistance de la population de Ghaza et son moral intact face à l’agression, malgré les pertes en vies humaines et les dégâts causés par les bombardements intensifs contre les zones habitées. C’est ce qui manque justement aux agresseurs : la motivation et le moral que ne peuvent compenser les sentiments racistes que les dirigeants sionistes veulent entretenir dans leurs rangs. Le régime sioniste dans le plus pur style de guerre psychologique des armées coloniales a lancé des tracts d’intimidation pour pousser les habitants du nord de Ghaza à fuir et à abandonner le terrain aux criminels qui exécutent les ordres de Netanyahu. Le bilan du massacre de Chadjaya montre que la peur n’existe pas dans le camp palestinien. Cette détermination n’a pas manqué de semer la panique au sein de l’entité sioniste dont l’armée a maintenant pour seul objectif de tuer ces civils, sans armes, qui résistent. Dans la lettre adressée au secrétaire général de l'ONU, notre ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a eu raison d’assimiler l’agression sioniste à une opération de génocide. Le carnage, comme l’a souligné Ramtane Lamamra, se déroule, évidemment, en violation flagrante des conventions internationales et du droit humanitaire international. La passivité des dirigeants des Etats-Unis et des pays occidentaux, «alliés stratégiques» de l’entité sioniste, ne peut être perçue que comme une attitude de complicité dans les crimes de guerre commis par la soldatesque de Tel-Aviv. Mais la guerre déclenchée contre Ghaza finira par se retourner contre ses sauteurs. Les morts dans l’armée d’occupation ont commencé à se compter par dizaines, et Ghaza résiste toujours avec le plus grand courage. C’est, pour l’entité sioniste, l’indicateur le plus probant d’un échec qui en annonce d’autres à venir. Et cela se ressent dans son opinion publique soudainement affolée.
K. M.
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