Incendie de l’usine Samsung de Sétif : prise en charge des travailleurs
Les travailleurs dont les emplois sont menacés à la suite de l’incendie qui avait ravagé, dimanche soir, une importante partie de l’usine Samsung-Samha de production d’appareils électroménagers seront pris en charge par la direction de l’emploi, a indiqué mardi le responsable de cette structure, Mustapha Aoussi. Ce responsable a déclaré à l’APS que des mesures «d’urgence» ont été prises en coordination avec le wali, Mohamed Bouderbali, pour prendre en charge les travailleurs susceptibles d’être licenciés de cette usine qui a subi «d’importants dégâts», et dont le nombre sera ultérieurement communiqué par les responsables de l’unité. Une «cellule spéciale» a été créée pour suivre la situation de ces travailleurs et assurer leur protection sociale, conformément aux dispositions légales concernant la Caisse nationale d’assurances sociales (Cnas) et la Caisse nationale d’assurance chômage (Cnac), selon Aouissi. Des contacts sont en cours entre la Direction de l’emploi, les responsables de l’usine et l’Inspection du travail pour arrêter la liste des travailleurs concernés dont la situation sera étudiée «au cas par cas», a ajouté le directeur de l’emploi, affirmant que ses services «veilleront à la protection de tous les droits de ces travailleurs, y compris les salaires du mois de juillet qui leur seront versés à la date habituelle». L’incendie qui s’est déclaré dans cette unité a totalement ravagé le compartiment de production de climatiseurs, de réfrigérateurs et de machines à laver qui s’étend sur 20 000 m2. Les autres compartiments ont pu être sauvés grâce à l’intervention rapide des unités de la Protection civile qui a évité la propagation des flammes aux ailes affectées à la production de téléviseurs et de récepteurs numériques, ainsi qu’au parc à matériel, au dépôt de plein air, au parc d’oxygène et d’azote et à d’autres usines voisines. Cet incendie est «le plus grave» enregistré dans la wilaya de Sétif depuis 1990, date du sinistre qui avait détruit une unité de production de l’ex-ENPC (Entreprise nationale des plastiques et caoutchouc), a souligné le sous-lieutenant Ahmed Laâmamra, chargé de la communication à la direction de la Protection civile.
R. N.