De nombreuses marques commercialisées en Algérie soutiennent Israël financièrement
L’agression continue par l’Etat sioniste d’Israël contre la population de Ghaza suscite de larges réactions d’indignation et de rejet à travers le monde, par divers mouvements internationaux. Ceux-ci initient une riposte consistant en une campagne populaire de boycott de produits israéliens et de produits fabriqués dans les colonies israéliennes, en solidarité avec le peuple palestinien et en vue de stopper l’agression dont il est l’objet. Pour la société civile à travers nombre de pays, la solidarité avec le peuple palestinien doit passer aussi par des campagnes de sensibilisation internationale, dont celle du boycott pour porter un coup à l’économie israélienne, soutenue grâce à ses échanges commerciaux avec les Etats-Unis et l’Union européenne, qui acheminent ensuite les marchandises sous différents labels et marques vers tous les pays de la planète, y compris l’Algérie. La campagne de boycott vise à identifier les produits et les marques et à donner aux consommateurs les indices qui leur permettent de reconnaître le code barre des produits israéliens, ainsi que les marques soutenues ou financées par les sionistes à travers le monde. La campagne de boycott contre Israël s’inspire de celle menée dans les années 70-80 contre les produits fabriqués en Afrique du Sud et dont les résultats ont permis de mettre fin au régime de l’apartheid. Les initiateurs en Europe rappellent que l’Union européenne est le client numéro un d’Israël et appellent, de ce fait, la population, à travers les mouvements de solidarité, à «une action collective, ciblée et coordonnée internationalement» de boycott d’une série de produits identifiés grâce au code barre commençant par le chiffre 729. Les produits ciblés vont des fruits et légumes et des produits agroalimentaires, aux cosmétiques. Les marques des entreprises américaines ou européennes qui soutiennent l’Etat d’Israël sont aussi citées et, parmi elles, beaucoup de multinationales des filières boissons et agroalimentaire, présentes aussi en Algérie, mais aussi de grandes marques de cosmétiques dont certaines soutiennent financièrement l’Etat d’Israël. Les secteurs du textile, de la téléphonie mobile, de la restauration rapide et de l’hôtellerie sont également ciblés par la campagne de boycott, à travers de nombreuses marques mondialement connues et qui sont financées par des sionistes ou leur appartenant. L’entreprise Disney est citée pour son soutien à Israël dans «son entreprise consistant à semer la mort en Palestine.» Selon les initiateurs du boycott, «elle approuve ainsi tacitement l’occupation illégale de Jérusalem-Est en faisant de Jérusalem lors d’une exposition au centre Epcot en Floride la capitale d’Israël, cela en violation des résolutions internationales de l’ONU», relève-t-on dans les appels au boycott. De nombreuses marques de produits de large consommation sont prisées par les Algériens sans savoir que les bénéfices sont parfois destinés à soutenir la politique raciste et expansionniste d’Israël en Palestine occupée, se rendant ainsi complices sans le savoir du drame vécu par les Palestiniens dont ils soutiennent la cause, pourtant.
Meriem Sassi
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