L’assistant de l’assassin
Par Kamel Moulfi – L’Administration dirigée par Barack Obama livre des munitions à l’agresseur sioniste pour qu’il continue à tuer les enfants, à bombarder les écoles et les hôpitaux à Ghaza. Cette information n’est pas le produit de l’imagination ou de la propagande de milieux anti-américains, elle est donnée et confirmée par un responsable officiel du département de la Défense aux Etats-Unis et largement reprise par les médias occidentaux. Au moment où les efforts régionaux et internationaux se poursuivent sans relâche pour obliger Israël à arrêter son agression contre Ghaza, Obama arme les agresseurs pour permettre à Netanyahu de réaliser ses desseins fous. Si Obama n’était pas «titulaire» d’un prix Nobel de la paix, son geste n’aurait pas été plus choquant que ceux de son prédécesseur Bush, contre l’Irak, dans la lignée du président américain, l’histoire n’a même pas retenu son nom, qui ordonna de larguer les bombes atomiques sur une population japonaise civile et sans armes, à Hiroshima et Nagasaki, il y a quelque soixante ans, ou, plus récemment, celui qui accepta que l’arme chimique soit utilisée par l’armée américaine contre les Vietnamiens. Mais aucun de ces présidents ne prétendait être une «colombe», ils faisaient partie des «faucons» qui prolifèrent dans l’Administration américaine. Par contre, il était attendu d’Obama, dès lors qu’il a été nanti de son prix Nobel de la paix, qu’il agisse en conséquence, c'est-à-dire en véritable homme de paix. Mais tout son comportement prouve que le changement de régime aux Etats-Unis, qui amènera une «colombe» à la présidence, est encore un rêve aussi bien pour les pacifistes américains que pour ceux qui subissent les humeurs guerrières du Pentagone. Où que l’on regarde dans les conflits qui frappent les peuples, on trouve les Etats-Unis en train d’alimenter les guerres. Il n’est, alors, pas surprenant que cet interventionnisme belliqueux soit accompagné d’une chute vertigineuse de la cote de popularité d’Obama dans le monde.
K. M.
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