Energie : l’américain General Electric mise sur l’Algérie
Alors que le ministre de l’Energie, Youcef Yousfi, se trouve aux Etats-Unis où il doit avoir, en marge du sommet Etats-Unis-Afrique, des entretiens avec le PDG de General Electric, Jeffrey R. Immelt, le groupe américain a publié un communiqué avant l’ouverture du sommet, pour faire part de sa volonté d’augmenter ses investissements dans plusieurs pays africains, dont l’Algérie. «A travers des investissements comme notre nouvelle usine de fabrication multi-modale au Nigeria, la production en Algérie de turbines à gaz et notre centre d'innovation clients en Afrique du Sud, nous demeurons un partenaire engagé pour une croissance durable de l'Afrique», a expliqué le PDG de GE, Jeffrey Immelt, cité dans le communiqué. Le conglomérat industriel estime que l'Afrique est devenu le continent le plus prometteur et qu’il va y investir «2 milliards de dollars d'ici 2018, en formation professionnelle, construction d'infrastructures et initiatives de développement durable.» Présent en Algérie à travers divers partenariats, à l’image de sa participation dans le secteur énergétique à l’usine de dessalement d’eau de mer du Hamma, mais aussi dans le secteur aéronautique à travers la fourniture à l’Algérie de moteurs de pointe ainsi que dans le domaine des technologies médicales, General Electric a notamment obtenu un contrat important d’une valeur de 2,2 milliards de dollars auprès de Sonelgaz pour la fabrication de turbines à gaz. Le contrat porte sur la création d’un complexe industriel devant permettre la fabrication en Algérie, des équipements qui génèreront environ 2 000 mégawatts (MW) annuellement afin de satisfaire la demande croissante en électricité. Un contrat que Hillary Clinton avait évoqué dans une de ses publications en assurant qu’elle aurait intervenu auprès du président Bouteflika pour que General Electric soit favorisé. En réaction à cette information, Noureddine Bouterfa, le PDG de Sonelgaz, avait opposé un démenti catégorique, estimant dans une réponse à la presse, qu’aucune pression n’avait été exercée sur sa compagnie.
Meriem Sassi