Une ONG publie la liste des enfants tués par Israël à Ghaza
L’ONG britannique Save The Children a acheté des pages dans les principaux quotidiens britanniques le Guardian, le Times, le Daily Telegraph et l'Independent, pour y publier le nom et l'âge de 373 enfants tués à Ghaza lors de l’agression de l’armée sioniste. L’ONG, qui a réservé une pleine page dans les journaux britanniques, a choisi de faire figurer les noms des innocentes victimes en blanc sur fond noir en titrant «A la mémoire des 373 enfants tués à Gaza», en référence aux chiffres communiqués par les Nations unies et le ministère palestinien de la Santé concernant le nombre d'enfants cruellement assassinés par les bombardements israéliens entre le 8 juillet et le 3 août. «Voir le nom des enfants, dont certains n'étaient âgés que de quelques mois, écrit en blanc sur fond noir ramène à la maison la tragédie qui s'est abattue sur les enfants de Gaza», selon Justin Forsyth, le PDG de Save The Children. «La mort d'un enfant est déjà de trop, celle de 373 est une atrocité qui entache la conscience du monde», a-t-il ajouté. «Aidez-nous à garantir que ce sont les derniers», écrit l'ONG sous la liste des noms, appelant à «un cessez-le-feu permanent». «Pour le bien des enfants et de leurs familles, nous espérons que ce cessez-le-feu va tenir. C'est absolument nécessaire, parce que les services essentiels à Gaza ont été complètement détruits et nous avons du mal à atteindre les enfants les plus vulnérables victimes de ce conflit», a déclaré dans un autre communiqué David Hassell de l'ONG britannique, cité par l’AFP. «72 heures ne suffisent pas pour faire face à l'ampleur des destructions et des besoins humanitaires», a-t-il martelé. «A plus long terme, nous avons besoin d'un accord de paix qui défende la dignité et la sécurité des Israéliens et des Palestiniens, et qui inclut la fin du blocus pour permettre à Gaza de commencer à se remettre», a-t-il appelé de ses vœux. Selon le ministère palestinien de la Santé, l’agression contre la population civile à Ghaza a fait 1 875 morts, dont 430 enfants et adolescents et 243 femmes.
Meriem Sassi