Les vrais terroristes
Par Kamel Moulfi – Verra-t-on un jour les chefs de l’armée israélienne et le dirigeant de l’entité sioniste Netanyahu devant un tribunal international pour répondre des crimes de guerre qu’ils ont ordonnés contre la population de Ghaza ? C’est en tout cas le souhait qui domine dans l’opinion publique mondiale, dont le jugement est parfaitement exprimé par Fidel Castro qui a qualifié la guerre menée par Israël, avec l’aide des Etats-Unis, contre Ghaza de «macabre génocide et de nouvelle et répugnante forme de fascisme». «Pourquoi le gouvernement de ce pays (Israël) croit-il que le monde restera insensible à ce macabre génocide commis aujourd'hui contre le peuple palestinien ?» a-t-il écrit. Il n’est pas le seul, tant s’en faut, à avoir eu une réaction indignée face aux crimes d’Israël. La secrétaire d'Etat britannique aux Affaires étrangères Sayeeda Warsi, connue sous le nom de Baronne Warsi, n’a pas attendu longtemps pour présenter sa démission, en réaction à la position, «moralement indéfendable», selon elle, de Londres sur Ghaza. Son désaccord avec le soutien officiel de la Grande-Bretagne à l’agresseur sioniste est sans doute partagé par une large frange de l’opinion britannique. En fait, les observateurs honnêtes ont eu à constater que les véritables terroristes n’étaient pas du côté palestinien, mais bien dans les rangs des militaires israéliens qui ont pris, délibérément, pour cibles, des enfants, des femmes, des personnes âgées, civils et sans armes, à défaut d’affronter les combattants qui ne cessent de lancer leurs missiles sur les territoires occupés. Avec le répit qu’offrent les cessez-le-feu, l’horreur des agissements criminels de la soldatesque sioniste apparaît encore plus nettement et ne laisse plus aucun doute sur la volonté de s’en prendre directement à la population. Le prétexte, avancé par la propagande israélienne, de la lutte contre le Hamas «terroriste» n’a pas fonctionné cette fois et s’est même retourné contre les dirigeants sionistes, puisque presque plus personne ne parle ni du Hamas ni du Djihad, mais de la Résistance palestinienne.
K. M.
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