L’Algérie prête 5 milliards de dollars au FMI pour payer les vacances de Mohammed VI et sa famille
Pendant que l’écrasante majorité du peuple marocain ploie sous le poids de la misère et de l’exclusion sociale, Mohammed VI et ses proches s’offrent des vacances royales, qui en Espagne, qui en Croatie, qui aux Etats-Unis. L’affaire de l’arraisonnement du yacht du souverain marocain par la Guardia Civil espagnole avait moins pour but d’humilier le roi que de révéler aux Marocains la présence de leur «commandeur» sur ce bateau de plaisance luxueux à bord duquel il coule des jours heureux loin du tumulte de son pays et des territoires occupés du Sahara Occidental. A New York, c’est son fils de onze ans, Hassan, qui a été aperçu se pavanant flanqué d’une vingtaine de gardes du corps, dans les quartiers les plus huppés de la ville, rapportent les médias américains. Des gardes du corps et un séjour payés par le contribuable marocain. Pendant ce temps, la sœur du roi, Meriem, s’est rendue en Croatie où les médias locaux ont révélé son train de vie mondain et frénétique. La fille de Hassan II s’est déplacée dans un avion privé jusqu’à la côte dalmate pour passer ses vacances, elle aussi, à bord d’un yacht de luxe loué à 200 000 euros par semaine, selon les médias croates qui rapportent que la sœur de Mohammed VI passe souvent ses vacances dans cette région. Cette dilapidation éhontée et impunie de l’argent du peuple marocain est rendue possible grâce à l’augmentation du budget du Palais royal bien que le pays vive des crédits onéreux alloués par les institutions financières mondiales et des prêts et «dons» de certains pays du Golfe et d’Europe qui compromettent chaque jour un peu plus la souveraineté déjà diminuée du voisin de l’ouest. Le budget du roi est passé à près de 310 millions de dollars, tel que spécifié dans la rubrique «Sa Majesté le Roi» de la loi de finances. Les frais de Mohammed VI occupent une part importante de cette manne et échappent à toute reddition des comptes, expliquent nos confrères marocains, indignés par le fait que le budget de la monarchie marocaine soit cinq fois supérieur à celui dédié au palais de Buckingham, en Grande-Bretagne. Le silence qui entoure la distribution de cet argent indu à la famille royale courrouce les opposants à ce régime monarchique fossile. Pour eux, il n’est pas concevable qu’un tel budget soit «voté en deux minutes» par les deux chambres du Parlement sans qu’aucune voix s’élève pour demander des comptes au monarque vorace.
Karim B.