Sellal réunit le conseil du gouvernement jeudi prochain
Les rentrées universitaire et scolaire seront au centre des principaux dossiers examinés jeudi prochain lors de la réunion du conseil du gouvernement présidé par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal. Le gouvernement examinera notamment le projet d’un décret exécutif portant création d’un second pôle universitaire à Oran. Il est prévu ainsi la création de l’université Oran 2 afin de répondre à la demande en matière de formation universitaire dans différentes spécialités en graduation et post-graduation. Pour sa part, la ministre de l’Education nationale, Mme Nouria Benghabrit, fera un exposé sur la préparation de la prochaine rentrée scolaire qui aura lieu le 7 septembre prochain pour tous les paliers de l’enseignement. La ministre de l'Education avait appelé, samedi à Alger, à adopter un système de bonne gouvernance à tous les niveaux de son secteur à travers une gestion «participative» qui vise à améliorer les résultats de tous les paliers d'enseignement dans le cadre d'une charte de déontologie. La ministre a estimé que les objectifs et intentions visant à améliorer le système éducatif «ne sauraient être réalisés en l'absence d'un système de gestion judicieux». Mme Benghabrit, qui s’exprimait lors de l'ouverture du séminaire de formation des directeurs de l'éducation en prévision de la rentrée scolaire 2014-2015, a souligné que la solution exige avant tout de réunir les conditions de vie et de travail «appropriées» et de former des enseignants et cadres pour le développement des compétences. Evoquant l'importance de l'approche adoptée par le ministère en vue de pallier les dysfonctionnements enregistrés dans le système éducatif national, la ministre a fait savoir que la démarche reposait sur trois axes «essentiels» à savoir «l'évaluation pédagogique, la formation et la bonne gouvernance». La ministre, citée par l’APS, a estimé, par ailleurs, que «la gestion de la réforme du système éducatif exige une approche à même de permettre de corriger les dysfonctionnements enregistrés et d'éviter à l'avenir de gaspiller les efforts». Elle a reconnu à cette occasion, l'existence de «problèmes» de communication et de dialogue au sein du secteur de l'éducation, imputant cette situation à l'«absence d'une gestion sérieuse et efficiente à tous les niveaux».
Meriem Sassi