Fondation Anna Lindh : des candidatures algériennes sollicitées
Des candidatures algériennes sont sollicitées par la Commission européenne en vue de recruter un nouveau directeur exécutif de la Fondation Anna Lindh pour le dialogue interculturel. Dans un communiqué publié sur son site et repris par EU Neighbourhood Info, la Commission européenne informe qu’elle a «prolongé le délai pour le recrutement du nouveau directeur exécutif de la Fondation Anna Lindh pour le dialogue interculturel au 25 septembre 2014». Le poste, qui est basé à Alexandrie, en Egypte, pour un mandat de trois ans, qui peut être prolongé une fois, est proposé aux ressortissants de l'un des pays méditerranéens partenaires de l'UpM, soit l'Algérie, l'Albanie, la Bosnie-Herzégovine, l'Egypte, Israël, la Jordanie, le Liban, la Libye, la Mauritanie, Monaco, le Monténégro, le Maroc, la Palestine, la Tunisie ou la Turquie. Parmi les conditions de recrutement exigées, la Commission européenne souligne que le candidat ou la candidate «doit avoir au moins 15 ans d'expérience professionnelle pertinente, et au moins 5 ans d'expérience professionnelle en rapport avec le dialogue interculturel ou la société civile dans la région Euro-Med. Il/elle doit avoir une connaissance approfondie des normes internationales dans le domaine de la gestion générale des organisations internationales, des normes internationales en matière de gestion financière et avoir de l'expérience dans la gestion des ressources humaines». Il est à savoir que la Fondation Anna Lindh pour le dialogue interculturel vise à travers ses objectifs à favoriser la connaissance, le respect mutuel et le dialogue interculturel entre les peuples de la région euro-méditerranéenne, à travers un réseau de plus de 3 000 organisations de la société civile dans 43 pays. Son budget est cofinancé par l'Union européenne à hauteur de 7 millions d’euros et les Etats membres de l'UE avec 6 millions d’euros.
Meriem Sassi