L’ex-compagne du président français Valérie Trierweiler ne retient rien de son voyage en Algérie
L’ancienne compagne de François Hollande, Valérie Trierweiler, dont le livre est à deux doigts de «faire sauter la République», n’est pas revenue sur son voyage qu’elle a effectué avec le président français en Algérie, en décembre 2012. Pas un mot sur ce périple auquel le président Bouteflika avait réservé un cérémonial grandiose, voire «excessif» selon beaucoup d’observateurs. De tous ses voyages à l’étranger, l’auteure de Merci pour ce moment, qui s’est vendu à 200 000 exemplaires le jour même de sa parution, parle de missions diverses qu’elle a accomplies dans le cadre de son statut de «Première dame de France» ou dans le cadre d’actions humanitaires. Elle raconte son déplacement en Afrique du Sud pour participer aux funérailles de Nelson Mandela. Mais le voyage qui l’a marquée le plus, révèle-t-elle dans son livre où elle déballe les secrets de sa vie commune avec François Hollande, est celui qu’elle a effectué au Japon. «Les voyages d’Etat ont toujours un côté romanesque, c’est la part de rêve d’une fonction harassante. Le plus merveilleux a été celui au Japon et je garde un souvenir enchanteur de notre réception par l’Empereur et l’Impératrice», écrit Valérie Trierweiler. «Comment la petite fille de la ZUP nord (elle parle d’elle-même, ndlr) aurait-elle pu imaginer qu’un jour l’Impératrice lui demanderait si elle peut l’appeler par son prénom et lui proposerait de faire de même avec elle ?» raconte l’auteure qui avoue refuser de s’«adresser à elle autrement que par Sa Majesté». L’ancienne journaliste qui a rompu avec le président François Hollande en janvier dernier affirme s’être attendue «à une pluie de critiques» sur le fait qu’elle n’ait pas respecté le protocole, parce que, explique-t-elle, l’Impératrice du Japon l’a embrassée devant les caméras en partant. Et d’étoffer son récit par cette anecdote : «Au moment où les ministres français viennent saluer devant nous le couple impérial, nous retrouvons un moment de complicité avec François. Le protocole leur a expliqué comment effectuer une légère révérence avant de repartir à reculons. Ils sont tellement impressionnés et godiches pour certains que nous sommes pris d’un fou rire irrépressible.» La visite du couple Hollande à Alger et Oran s’est donc passée sans anicroche, ni sur le plan affectif ni sur celui des convenances diplomatiques. Pourtant, un léger incident s’était produit lors de l’accueil de François Hollande par le président Bouteflika au salon d’honneur de l’aéroport Houari-Boumediene. On se souvient que la compagne de ce dernier s’était assise entre les deux chefs d’Etat, avant que le service protocolaire ne l’invitât à se lever et à se mettre à la droite de François Hollande pour les besoins de la séance photo. Pas d’anicroche, donc, mais aucun événement exceptionnel qui mériterait d’être signalé non plus.
Karim Bouali