Le FFS décline l’invitation de la CNLTD pour le second sommet
Le Front des forces socialistes a surpris plus d’un, ce mercredi, en annonçant avoir décliné l’invitation de la Coordination nationale pour les libertés démocratiques et la transition (CNLTD) dont le deuxième sommet se tient cette après-midi au siège du RCD à El Biar. Pourtant, la formation d’Aït Ahmed avait pris part aux travaux du premier sommet de l’opposition algérienne qui s’était tenu à Zéralda le 10 juin dernier. Le FFS affirme, dans sa déclaration, privilégier des «contacts bilatéraux» avec les forces politiques et sociales, «en vue de réunir une Conférence de consensus avant la fin de l’année». Cela amène donc le parti à décliner l’invitation qui lui a été adressée par les membres de la CNLTD d’intégrer l’instance de suivi et de concertation qui naîtra de ce second sommet. Revenant sur sa première participation aux travaux de la Coordination en juin 2014, le FFS explique avoir décidé de participer à la première réunion de la CNLTD, le 10 juin 2014, par «esprit de consensus et pour exposer sa vision pour une issue démocratique et pacifique à la crise que traverse notre pays». Le second sommet de l’opposition, qui se tient sans le FFS, s’est malgré tout renforcé par la présence de personnalités politiques de premier plan, à l’image des cinq anciens Premiers ministres ou chefs de gouvernement qui ont confirmé leur participation à la rencontre. Il s’agit, en effet, d’Ali Benflis (chef de file du Pôle des forces du changement qui regroupe une dizaine de partis), Mouloud Hamrouche, ou encore Sid-Ahmed Ghozali, président d’un parti non agréé, le Front démocratique (FD), Mokdad Sifi et Ahmed Benbitour, qui était, lui, partie prenante de l’initiative de l’opposition depuis le début.
Amine Sadek