Un journaliste français menacé par des partisans de Bernard-Henri Lévy pour avoir dénoncé Israël

Le soutien actif aux salafo-sionistes de Daech, Bernard-Henri Lévy, dirige-t-il une organisation terroriste en France ? La question, même si elle pourrait paraître quelque peu farfelue, mérite d’être posée. Sinon, comment expliquer qu’un chroniqueur français soit la cible de menaces après une émission de télévision lors de laquelle il a asséné ses quatre vérités à ce faux philosophe sioniste ? Les faits remontent au 6 septembre dernier. Le journaliste Aymeric Caron tacle l’invité sur l’agression israélienne contre Ghaza et lui reproche son silence face à la politique de Netanyahu qui «a mené à la mort plus de 2 000 personnes, dont les trois quarts sont des civils, et 500 enfants». Un crime de lèse-majesté, parce que le chroniqueur s’attaque de front à Israël sur un média audiovisuel français. La réponse de Bernard-Henri Lévy fut la suivante : «Les responsables sont le Hamas.» Mais l’affaire ne s’arrêtera pas là. L’offense faite à l’avocat du sionisme et des criminels de guerre, qui conduit lui-même l’opération de dislocation des Etats arabes depuis janvier 2011, ne doit pas rester impunie. Selon le quotidien français Le Parisien, le numéro de téléphone portable du journaliste Aymeric Caron, et l’adresse de son domicile et de celui de ses parents ont été divulgués sur Internet. Depuis, les menaces fusent au point que la police a décidé, selon la même source, de renforcer les rondes autour du domicile du journaliste visé par ces menaces. Bernard-Henri Lévy ne peut pas être étranger à ces barbouzeries. Son engagement zélé en faveur des soulèvements des populations dans plusieurs pays arabes ne peut pas être assimilé à quelque engagement de principe d’un intellectuel en faveur des droits de l’Homme et contre des régimes despotiques. Ce faux philosophe l’a démontré en Libye où il s’est pris en photo en train de descendre le drapeau vert libyen auquel il a substitué le nouvel emblème, symbole du désastre total qui y règne depuis le renversement puis l’assassinat de Kadhafi. Une situation périlleuse qui s’est directement répercutée sur tous les pays de la région, au premier rang desquels l’Algérie. L’activisme pro-sioniste de Bernard-Henri Lévy, que personne ne semble pouvoir arrêter et qui, au contraire, semble bénéficier des largesses des autorités françaises, constitue une menace sérieuse pour la stabilité du Maghreb et du Moyen-Orient. C’est le fer de lance d’une subversion insidieuse.
Karim Bouali