Demain vous risquez d’être ce pays
Ma réponse aux Français qui disent après l’assassinat d’Hervé Gourdel : «Va-t-on enfin comprendre qu'il y a des pays où il ne faut plus mettre les pieds, au risque d'y perdre la tête !» Demain, vous risquez d'être ce pays. Pendant des années, lors de la décennie 90 du siècle passé, les «Gourdel» jonchaient les villages d'Algérie et les médias lourds français et autres se demandaient pour innocenter ces mêmes terroristes «qui tue qui» pour jeter le discrédit sur la lutte antiterroriste que menait l'Armée nationale populaire, les services de sécurité aidés par les démocrates et ce, jusqu'au 11 septembre 2001. La lutte contre ses terroristes n'est pas, comme veulent nous le faire croire les pouvoirs d'Alger et de Paris, propre à l'armée, mais un combat contre l'islamisme, cette politisation de l'islam, pratiquée depuis des lustres par les pays comme l'Arabie Saoudite et consorts. Lutter contre l'islamisme pour assécher le terreau commence par ne pas se tromper comme vous le faites et aider à instaurer la démocratie là où elle fait défaut. L'Algérie, mon pays, peut se passer de vous comme elle l'a fait pendant toute une décennie. Je profite de ce commentaire pour présenter mes sincères condoléances à la famille et amis d’Hervé Gourdel et leur signaler qu’ils sont peu nombreux les Algériens eux-mêmes qui se rendent dans la région de Tikjda et cela, depuis les années 90. Tant que l’islamisme a le vent en poupe, la vigilance dans tous les coins du monde est de mise. Le grand capital s’essouffle jusqu’à recourir aux idéologies du Moyen-Age (les religions) pour persister à asservir l’humanité. La lutte contre ce fléau pour être efficace doit être menée par les politiques qui défendent et répandent la démocratie dans le monde.
Saâdeddine Kouidri