Procès de jeunes manifestants contre le 4e mandat le 23 octobre

La ville de Bouira vit sous tension à cinq jours du procès des manifestants contre le 4e mandat de Bouteflika qui ont été interpellés le jour de l’élection présidentielle du 17 avril dernier. Ils sont une trentaine à comparaître devant le tribunal correctionnel de Bouira, le 23 octobre prochain, pour «attroupement illicite», «destruction des biens publics» et «outrage à corps constitués». Ces citoyens, essentiellement des jeunes venus de différentes localités de Bouira, ont exprimé de manière vive leur opposition au 4e mandat du président Bouteflika en sortant dans la rue le jour même du scrutin. Si leur action était pacifique, l’intervention musclée des forces du maintien de l’ordre public a provoqué des dérapages et des dégâts matériels. Ce qui devait être un rassemblement pacifique de dénonciation du système politique s’est transformé en une émeute qui s’était soldée par plusieurs blessés et des arrestations parmi les manifestants. Les personnes interpellées récusent les accusations en réaffirmant le caractère pacifique de leur manifestation. Pour eux, la tentative de dispersion effectuée par la police antiémeute a permis à des «intrus» de s’introduire parmi les manifestants pour faire du grabuge. Les accusés vont, en effet, plaider non coupables devant le juge et espèrent être acquittés dès la première audience.
Sonia B.
 

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