Le FFS appelle à l’instauration d’un climat de dialogue
Dans la perspective de l’organisation de sa «Conférence de consensus national», le Front des forces socialistes a appelé, ce lundi, à l’instauration «d’un climat de dialogue et de confiance», afin de réunir «les meilleures conditions pour la tenue et le bon déroulement» de cette rencontre. Le parti de Hocine Aït-Ahmed lance un autre appel, destiné celui-là aux Algériennes et aux Algériens et notamment à la jeunesse, «pour apporter leur contribution au succès de cette initiative à titre individuel ou dans le cadre de leur activité professionnelle, associative ou militante». En effet, pour le FFS, «la reconstruction du consensus national qui est engagée avec l’organisation d’une Conférence nationale de consensus ne concerne pas seulement les partis politiques, car le consensus national qui a permis d’arracher l’indépendance nationale a été l’œuvre de tout le peuple algérien, mais est l’affaire de tous les citoyens». Et c’est dans cette optique que le parti s’adresse, dans son appel, à toutes les catégories de la société algérienne, afin de participer, chacun à sa manière, à la réussite de cet évènement, considérant d’ailleurs que «le temps presse». Le FFS invite, dans ce cadre, les partis politiques, «quels que soient leur programme ou leur sensibilité», à faire preuve de «retenue et d’esprit de conciliation», et à «contribuer à apaiser les tensions et éviter les surenchères». Le parti s’adresse ensuite aux médias, «quelle que soit leur ligne éditoriale», qu’il appelle «à couvrir l’évènement et à lui donner une visibilité positive car non partisan et d’intérêt national». Le mouvement associatif et syndical n’est pas en reste puisque, selon le FFS, il est appelé à «mobiliser ses adhérents et soutenir la dynamique de reconstruction nationale, à faire des propositions sur les actions prioritaires à prendre en charge par la Conférence et œuvrer à sensibiliser la population dans les quartiers et les entreprises». L’appel du FFS s’adresse aussi aux enseignants à qui il demande d’exalter, dans leurs cours d’instruction civique, «le consensus national victorieux qui a prévalu le 1er Novembre et à la Soummam et à enseigner les vertus du dialogue pour régler les différends de quelque nature que ce soit». Le FFS estime, par ailleurs, que les institutions de l’Etat, au niveau central et local, «s’honoreraient de soutenir ce processus de reconstruction du consensus national dans l’intérêt supérieur du pays». Il invite, enfin, les citoyennes et les citoyens à apporter leur contribution au débat de la Conférence en communiquant leurs suggestions à une adresse postale et électronique qui sera portée à la connaissance du public ultérieurement. «Leurs propositions feront l’objet d’un rapport qui sera présenté à la Conférence pour en tenir compte dans ses conclusions», assure le FFS.
Amine Sadek