Algérie-Union européenne : reprise des négociations en novembre
Une rencontre pour poursuivre les négociations sur le plan d'action entre l'Algérie et l'Union européenne dans le cadre de la Politique européenne de voisinage rénovée (PEV) est prévue pour novembre prochain, a indiqué, mardi à Alger, un représentant de la Commission européenne. Une réflexion sur la redéfinition de la PEV est engagée en vue d'une nouvelle approche dans les relations entre l'UE et les pays du Maghreb, a indiqué le chargé de la coopération avec la région du Maghreb auprès de la Commission européenne, M. Gerald Audaz, lors d'une conférence de presse consacrée au bilan de la coopération entre l'UE et l'Algérie. Revenant sur la genèse de la PEV et ses évolutions, le représentant européen a mis l'accent sur la place «importante» de l'Algérie dans ce processus. «L'Algérie est un partenaire important pour l'UE à bien des égards: économique, politique et diplomatique. C'est un acteur clé», a-t-il affirmé. Selon lui, la PEV, qui compte actuellement 16 partenaires, a été mise en place en 2004 dans le but d'encourager des relations plus étroites avec les pays limitrophes de l'UE. Les premières discussions «exploratoires» entre l'Algérie et l'UE dans la perspective d'une adhésion à la PEV ont été entamées en janvier 2012, a-t-il noté. L'ambassadeur et chef de la Délégation européenne en Algérie, Marek Skolil, avait affirmé, il y a quelques semaines, que les négociations sur le plan d'action entre l'Algérie et l'UE dans le cadre de PEV avaient connu un «progrès évident». Le démarrage des discussions entre l'Algérie et l'UE a été «très lent», mais un travail considérable a été accompli depuis, avait soutenu M. Skolil qui en veut pour preuve la fréquence des échanges et des discussions qui a augmenté «significativement» en 2014 comparativement à 2013. Selon le chef de la délégation européenne en Algérie, les deux parties seraient à quelque mois de la conclusion des négociations sur le plan d'action. «Les choses sont faisables», avait-t-il estimé, précisant que l'Algérie et l'UE négocient, actuellement, «une ouverture économique plus élargie».
R. N.