Le gouvernement tunisien ouvre une enquête sur la réunion secrète présidée par Bernard-Henri Lévy

Bernard-Henri Lévy bientôt traîné devant la justice tunisienne ? Il faudra bien qu’un jour il rende compte de son activité subversive contre les pays arabes et particulièrement la Libye qui vit une situation chaotique dramatique, à cause de ses agissements relayés par l’action guerrière de l’Otan. Ce jour où BHL aura à s’expliquer face à des juges serait proche si l’on en croit l’information, donnée par des sites tunisiens, selon laquelle le ministre des Affaires étrangères, Mongi Hamdi, a annoncé l’ouverture d’une enquête urgente sur la visite en Tunisie du pseudo-philosophe français. Les autorités tunisiennes veulent connaître la partie qui a invité secrètement cet homme, car, selon elles, il ne s’agit pas d’un acte anodin. De son côté, un groupe d’avocats tunisiens compte faire la même démarche et réclamer l’ouverture d’une enquête par le ministère public pour définir la partie responsable de l’arrivée de BHL en Tunisie. Ils l’accusent de mener des actions visant à déstabiliser le monde arabe et à y semer les graines de l’anarchie au profit de l’entité sioniste, dont il est l’agent attitré en France. Ils rappellent que BHL avait menacé clairement sur les réseaux sociaux, en 2011, de faire éclater la guerre en Algérie. Lâche, comme à son habitude, BHL nie avoir eu le projet de rencontrer à Tunis les islamistes Abdelhakim Belhadj (Libye) et Rached Ghannouchi (Ennahda, Tunisie). Les Tunisiens constatent que «BHL poursuit son œuvre et continue ses conspirations avec les Libyens sur la terre tunisienne en pleines élections législatives et présidentielle». Dans quel but ? Pour le savoir et comprendre la démarche de cet individu malfaisant, il faut regarder du côté de l’entité sioniste mise à mal récemment par le geste courageux de la Suède qui a reconnu l’Etat palestinien, ouvrant la voie à d’autres reconnaissances. Depuis l’échec de la guerre contre Ghaza, qui s’est traduit par un isolement plus grand d’Israël sur la scène internationale, les Palestiniens ont franchi un grand pas dans la lutte pour le recouvrement de leurs droits nationaux. Sauver Israël, c’est la seule raison qui fait courir BHL vers un pays arabe, hier comme aujourd’hui. BHL pense que la seule façon d’aider l’entité sioniste est de souffler sur la braise pour attiser l’incendie qui a ravagé la Libye, au moment où l’Algérie et d’autres pays, les vrais amis des Libyens, tentent de l’éteindre. Un confrère algérien rapporte, ce matin, de sources informées, que le dialogue entre les différents protagonistes du conflit libyen a commencé à Alger, et il en donne pour preuve le séjour dans notre capitale, à l’invitation des autorités algériennes, de plusieurs émissaires de différentes factions rivales libyennes. Il est clair que ce philosophe sioniste est plus qu’angoissé à l’idée que la négociation l’emporte sur l’usage des armes et que la Libye retrouve sa stabilité perdue depuis l’assassinat de Mouammar Kadhafi en octobre 2011. «BHL dégage !», voilà ce que l’opinion publique retiendra de son voyage en Tunisie, le dernier voyage sans doute vers ce pays qui ne veut pas être perturbé dans la construction de «sa» démocratie. «Non aux intérêts sionistes en Tunisie», c’est le slogan écrit sur les pancartes que brandissaient aux côtés de drapeaux palestiniens les manifestants tunisiens venus signifier au philosophe français qu’il était persona non grata dans leur pays. BHL a été obligé de sortir de l’aéroport de Tunis-Carthage par une porte dérobée. Il est sûr qu’il ne remettra jamais plus les pieds dans un pays arabe.
Houari Achouri
 

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