Enquête sur un journaliste égyptien invité au Sila pour avoir traité les Algériens de terroristes
On apprend de source sûre que les services de sécurité algériens ont ouvert une enquête sur la présence sur le territoire national du journaliste égyptien connu pour son activisme anti-algérien depuis des années, Mustapha Al-Kilani, présent à la 19e édition du Sila. Les premiers éléments de l’enquête ont révélé que ce journaliste, connu pour ses diatribes calomnieuses contre l’Algérie depuis les événements du match Algérie-Egypte en novembre 2009, a insisté auprès de l'ambassadeur d'Algérie au Caire pour être autorisé à se rendre en Algérie. Ce nervi a de nouveau insulté les Algériens, en les qualifiant de «dawaech» (en arabe pluriel de Daech, du nom du groupe terroriste de sinistre renom). C’est ainsi qu’il a traité le public qui a assisté à la conférence donnée, dimanche, par un autre journaliste égyptien, Hamdi Qandil, au Sila sur le thème : «Lecture du paysage médiatique arabe». Pris d’assaut par les questions des journalistes algériens et des présents à la conférence, les organisateurs ont dû interrompre l’intervention de Qandil. El-Kilani, dans un article paru dans son journal Rose El-Youssef, intitulé : «Des dawaesh algériens tentent de perturber la conférence de Hamdi Qandil», fait sciemment dans l’amalgame, en écrivant que parmi les personnes présentes à ladite conférence, et n’ayant pas cessé de provoquer le conférencier, se trouvaient des éléments du mouvement Barakat, dirigé, selon ses termes, par «le terroriste Ali Benhadj» (sic !). L’auteur ajoute que les «provocateurs ont reproché au conférencier son soutien au coup d’Etat» dans son pays. En cinq ans, ce journaliste polémiste s’est spécialisé dans le dénigrement de l’Algérie et de tout ce qui la représente, à travers des articles de presse qu’il publie dans Rose El-Youssef, mais aussi sur les réseaux sociaux où il anime régulièrement des débats à caractère polémique. Dans un de ses écrits incendiaires contre l’Algérie, il s’est interrogé haineusement, en s’adressant aux lecteurs : «Que saviez-vous de l’Algérie en dehors du film Djamila Bouhired, du réalisateur égyptien Youssef Chahine ?»
R. Mahmoudi