Le FFS va rencontrer le parti d’Amar Ghoul ce vendredi

Dans une invitation adressée à la presse, le Tajamou Amale El-Djazair (TAJ) annonce qu’une délégation du FFS sera reçue ce vendredi par la direction du parti, et à sa tête son président, Amar Ghoul. La rencontre est prévue au siège national de TAJ à Dély Brahim. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des concertations avec les partis politiques et les acteurs de la société civile entamés depuis deux semaines par le FFS pour l’organisation d’une conférence du consensus national. La délégation du FFS devrait aussi rencontrer durant la même journée les représentants de l’association Rassemblement action et jeunesse (RAJ). Hier mardi, la direction du parti, conduite par l’ancien ministre sous Abdelhamid Brahimi, Mohand-Amokrane Chérifi, a rencontré successivement Mohamed Saïd, ancien ministre et secrétaire général du Parti pour la liberté et la justice (PLJ), pour la journée de mardi, et a programmé une rencontre aujourd’hui mercredi avec l’ancien président du MSP, Bouguerra Soltani, au siège du FFS. Le parti de Hocine Aït Ahmed compte se concerter avec un maximum d’acteurs politiques et associatifs et n’entend exclure personne dans ses concertations. Le parti a déjà rencontré successivement les directions du FLN, du RND, du MSP, du PT, du Front pour le changement d’Abdelmadjid Menasra et le PLJ de Mohamed Saïd qu’il a rencontré mardi. Dans un communiqué rendu public, le PLJ a exprimé son «souci» de réunir le «maximum de conditions» pour l'aboutissement de cette initiative. Il a appelé, à cet égard, à «tirer bénéfice de tous les efforts politiques déployés tant dans le cadre des consultations présidentielles relatives à la révision de la Constitution qu'au sein des forces représentées par l'instance de concertation et de suivi de l'opposition». Le FFS en est actuellement à sa troisième série de rencontres avec la classe politique. La CNTLD a été la première à critiquer sa démarche et à le soupçonner de vouloir «parasiter» son projet pour une «transition démocratique» pour le compte du pouvoir en place.
R. Mahmoudi