Mehri perd un procès contre les résidants d’un immeuble à Oran

Dans un communiqué rendu public, le bureau d’Oran de la Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (LADDH) se dit satisfait d’une décision de justice rendue aujourd’hui jeudi, invalidant l’acte de propriété utilisé par le groupe Mehri pour revendiquer l’immeuble situé au 11, boulevard de la Soummam, à Oran. La LADDH rappelle que «même si ce pseudo-acte date de 2011 seulement, le groupe Mehri, à travers son entreprise Siffan, a pris des hypothèques, encaissé des loyers, expulsé des familles dans l’arbitraire total». Le bureau constate qu’«une petite association de résidants a pu faire face au groupe Mehri qui voulait déposséder plusieurs familles dans une totale impunité». La Ligue ne croit pas pour autant que le combat est terminé, car «vu l’enjeu et les retombées de cette délibération, le bureau d’Oran sait que tous les moyens seront bons pour le groupe Mehri afin d’obtenir une autre décision». Pour rappel, les locataires de l'immeuble du boulevard de la Soummam, sis en plein centre-ville, avaient été expulsés de leurs appartements, en 2011, par une décision de justice, alors que l'immeuble en question appartenait à Siffan, une société immobilière française qui gérait cet immeuble et d’autres biens en Algérie. Depuis cette date, les locataires n’ont pas cessé de protester devant cet immeuble pour réclamer leur droit. La dernière action en date a été organisée le 16 juin dernier. Les résidants de l'immeuble se sont rassemblés pour dénoncer ce qu'ils ont qualifié de «comportement harcelant» perpétré contre eux par Djilali Mehri, représenté localement par la société française en question. Une action qui se voulait être un moyen de pression à exercer sur la justice afin d'annuler «les faux actes de propriété» de l'immeuble litigieux, établis en 2011 par le groupe Mehri.
R. Mahmoudi
 

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