IFA et Cinémathèque algérienne : le cinéma algérien en dix leçons
L’Institut français d’Alger et la Cinémathèque algérienne organisent, du 23 au 27 novembre 2014, une série de projections à la Cinémathèque d’Alger afin de dresser un «panorama» du cinéma algérien de ces 50 dernières années. Carte blanche a été donnée à Ahmed Bedjaoui, universitaire, écrivain et producteur bien connu pour son émission culte «Téléciné-club», afin de faire une rétrospective du cinéma algérien en dix leçons. Il s’agira donc, à travers dix projections de films, de raconter le cinéma algérien tout au long des cinq dernières décennies. Chacun des films retenus parle d’une époque. Lors des présentations, il sera question de l’ensemble de la production liée à l’époque et aux circonstances qui l’ont entourée. S’agissant d’une carte blanche, le choix est forcément subjectif… L’essentiel est dans le récit conduisant à un cinéma présenté sous le signe de l’équilibre : équilibre entre les films réalisés sur pellicule pour le grand ou le petit écran, mais aussi entre les périodes. Des films de femmes figurent dans ce panorama des productions de l’Algérie indépendante, dont le premier film d’Assia Djebar, ou bien encore Rachida de Mina Chouikh. Le public pourra aussi voir ou revoir des films cultes plus ou moins connus ou reconnus, mais que le cinéphile qu’est Ahmed Bedjaoui partagera avec les spectateurs. Citons parmi ces œuvres, Les enfants de Novembre de Moussa Haddad, Tahya Ya Didou de Mohamed Zinet ou encore Nahla de Farouk Beloufa. Les projections auront lieu à la salle de la Cinémathèque algérienne à partir de ce dimanche à 10h avec principalement deux projections quotidiennes à 15h et à 17h30.
R. C.