Renault : les tracasseries d’un client privé de son véhicule
Alors que l’on vient de fêter en grande pompe l’inauguration de l’usine Renault à Oued Tlélat, à Oran, censée consolider la renommée de Renault en Algérie, beaucoup de clients de la marque française continuent de se plaindre de divers problèmes, dont le non-respect de délais de livraison de leurs véhicules commandés chez le concessionnaire. Ainsi, après diverses réclamations restées vaines, un citoyen vient de s’adresser, en désespoir de cause, à Algeriepatriotique pour exposer les tracasseries auxquelles il fait face depuis le mois de juin 2014 pour obtenir la livraison d’un véhicule pour lequel il a effectué un premier versement de 30% de la valeur auprès de la direction générale du concessionnaire à El-Biar. Après une commande effectuée le 23 juin 2014, le client a attendu jusqu’au 30 septembre 2014 pour apprendre que son véhicule est disponible au niveau des locaux du concessionnaire à Oued S’mar, et qu’il devait compléter par chèque la somme restante. Tout semblait rentrer dans l’ordre, mais en fait rien n’était moins sûr, puisqu’ayant attendu pendant de longs mois la livraison de son véhicule, il n’était pas au bout de ses peines. En fait, un des commerciaux travaillant pour le concessionnaire d’El-Biar lui demande de verser la somme qui lui est due pour compléter le premier versement. Rien de plus normal jusque-là, mais en fait le propriétaire du véhicule n’avait malgré cela aucune possibilité de récupérer sa voiture. Celle-ci ne sera livrable, lui dit-on, qu’au mois de janvier ou février 2015. Une promesse que le client malmené tant de fois est prêt malgré tout à accepter pourvu qu’il entre en possession de son véhicule. Avant de donner son chèque, il a la présence d’esprit de vérifier que l’immatriculation se fera bien en 2015. L’agent lui apprendra alors que ce n’était pas possible et qu’il recevra un véhicule en 2015, mais immatriculé en 2014. Une situation rocambolesque qui le met hors de lui, puisqu’il est pris quasiment en otage par le concessionnaire Renault qui, à force de fausses promesses, le prive de l’argent versé au début de la commande et l’empêche de récupérer son véhicule. Le client refuse alors face à tant de mauvaise foi de compléter la somme 900 000 DA, et réclame que les responsables de Renault se penchent sur son cas et respectent enfin leurs engagements.
Meriem S.