Le président grec Karolos Papoulias en Algérie ce samedi
Le président de la République hellénique, Karolos Papoulias, séjournera en Algérie du 6 au 8 décembre 2014. Il sera accompagné d’une importante délégation d’hommes d’affaires composée de représentants d’entreprises activant dans les secteurs de la pharmacie, des cosmétiques, des produits chimiques, de l’énergie et des hydrocarbures, de l’infrastructure pétrolière, gazière et portuaire, de l’industrie de défense, de l’électronique, de l’informatique et des systèmes informatisés, de l’agroalimentaire et de l’agro-industrie (boissons), de l’agriculture, de la métallurgie et de la construction métallique, de la construction bâtiment, des travaux publics et de l’hydraulique. Des rencontres d’affaires entre des opérateurs grecs et algériens seront organisées au siège de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI) dans l’objectif de constituer, selon un communiqué de la CACI, «un espace supplémentaire de réseautage au profit des entreprises des deux pays». La visite du président grec intervient un mois après celle du vice-ministre grec des Affaires étrangères et des Relations économiques internationales, Dimitris Kourkoulas, qui a effectué une visite en Algérie du 4 au 6 novembre 2014, accompagné par un groupe d’hommes d’affaires sous la bannière de la Fédération des industries helléniques (SEV) désireuse de prospecter le marché algérien qui reste, il faut le dire, assez méconnu en Grèce dont les échanges avec l’Algérie sont plutôt minimes. En Grèce, on mise sur ce qui est qualifié de «relations d’amitié traditionnelles» qui, précise-t-on, «datent depuis les premières années de l’indépendance de l’Algérie, lorsque la Grèce a aidé l’Algérie, dès ses premiers pas en tant qu’Etat indépendant, à consolider sa position dans la communauté internationale». De son côté, le ministère grec des Affaires étrangères met en exergue «la coopération au sein des forums internationaux ainsi que le soutien mutuel des candidatures des deux pays au sein des organisations internationales» qui «attestent des bonnes relations qu’entretiennent les deux pays».
Meriem Sassi