Matteo Renzi officialise le rachat par Rebrab des aciéries Lucchini
Le Premier ministre italien, Matteo Renzi, a participé aujourd’hui mardi à Palazzo Chigi, siège du gouvernement à Rome, à la cérémonie de signature de l’accord préliminaire officialisant le rachat par Cévital des aciéries Lucchini à Piombino. Durant la réunion qui a permis à Issad Rebrab et au commissaire Piero Nardi d’apposer leurs signatures sur le document de cession, Matteo Renzi a déclaré : «J’exprime toute la joie, la satisfaction et la gratitude face à cet accord stratégique qui est un grand message aux investisseurs étrangers et pour l'avenir d'une industrie et qui est absolument décisif pour l'avenir.» Selon les comptes rendus de la presse italienne, Rebrab a réaffirmé que Cévital «a un grand projet pour Piombino, non seulement pour l'industrie de l'acier, mais aussi pour la création d'une plate-forme logistique en Méditerranée». «Nous voulons non seulement maintenir le niveau actuel de l'emploi dans Piombino, mais nous allons augmenter les emplois». Matteo Renzi a également adressé un message de «conciliation» aux syndicats après cet acquis pour les travailleurs de la sidérurgie et remercié la ville de Piombino et la région de Toscane, qui ont eu, selon lui «une formidable détermination» pour faire aboutir le projet, ainsi que la ministre du Développement industriel, Federica Guidi, qui «a ramené à la maison un autre résultat important». Il est à savoir que le patron du groupe Cévital envisage, selon ses déclarations à la presse italienne, d’investir un milliard d'euros pour ses projets dans la région de Toscane. «Les 400 millions d’euros, déjà annoncés, ne sont qu’une première tranche dont 150 millions pour l'industrie de l'acier, 150 millions pour la logistique, dont les installations portuaires, et 100 millions pour l'industrie alimentaire». Cévital avait officiellement remporté le 25 novembre 2014 l'appel d'offres lancé par les autorités italiennes pour la vente des aciéries Lucchini dans la région de Toscane suite à une concurrence avec l’indien JSW Steel Limited dont l’offre a été jugée insuffisante.
Meriem Sassi
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