Les fantasmes de Rachida (*)
Par M. Aït Amara – Quand une femme de mœurs légères, ministre sous Sarkozy – au sens propre – parle de la glorieuse Révolution de Novembre, cela donne un anachronisme inouï. Rachida Dati, la fille mère – c’est halal en France – qui a monté les escaliers de la gloire politique grâce à ses mensurations, de la mairie de Neuilly jusqu’à place Vendôme, a, ainsi donc, qualifié les faits de torture commis par son pays d’adoption durant la guerre de Libération de «fantasme». A vrai dire, celle qui n’en est pas à son premier écart, confondant «inflation» et «fellation» – sans doute son moyen d’ascension sociale –, n’étonne personne, tant elle est inaccessible à l’honneur. D’origine algéro-marocaine, cette nymphomane qui ne désespère pas de revenir aux affaires grâce à un probable retour de son faiseur Nicolas Sarkozy, au pouvoir en 2017, occupe les Unes de la presse jaune et n’est citée par les médias sérieux que lorsqu’elle place un mot intellectuel entre deux gémissements instinctuels. C’est ainsi qu’on l’a vu récemment faire une projection sur les Algériens qui réclament le pardon de la France pour ses crimes de guerre en leur attribuant ses propres obsessions refoulées. Insatiable, la Mistinguett chouchoutée par l’ancien président français se retourne contre son bienfaiteur et attend, les jambes entrouvertes, une nouvelle offre d’emploi qui viendrait d’un des nombreux prétendants de droite à l’Elysée. Et pour parvenir à ses fins, cette complexée qui crache sur la banlieue qui l’a vue naître, et dont le frère «délinquant» a mille fois plus de dignité qu’elle, veut plaire à ses mentors en s’alignant sur le discours dominant qui voit en le colonialisme un «fait positif». La ministre alibi qu’elle représente dans le gotha de la politique française ne peut évidemment pas sortir des rangs si elle tient à continuer d’occuper les colonnes de la presse de temps à autre et, surtout, à prétendre à de nouvelles fonctions à l’avenir. Un fantasme parmi d’autres pour cette gigolette qui déshonore le Maghreb et fait tort aux Maghrébins en France dont elle est loin de représenter l’exemple.
M. A.- A.
(*) Interdit aux moins de 18 ans
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