UE : 30 millions d’euros pour le développement de dix wilayas
L'Union européenne et l'Algérie signeront ce lundi 22 décembre 2014 au siège de l’Institut national de la recherche agronomique à El-Harrach, Alger, les conventions de financement de deux programmes de coopération et de développement rural et local. La cérémonie de signature se déroulera en présence des représentants du ministère de la Solidarité nationale, du ministère de l’Agriculture et du Développement rural, du ministère des Affaires étrangères et de la Délégation de l’Union européenne en Algérie. Le premier est un programme d’appui au développement local durable et aux actions sociales du Nord-Ouest de l’Algérie (PADSEL-NOA), doté d’un montant total de 43,4 millions d’euros (dont 23,4 millions d’euros par l’Algérie et 20 millions d’euros par l’UE. Il vise l’amélioration des conditions de vie des populations les plus vulnérables de six wilayas : Saïda, Tiaret, Tissemsilt, Aïn Defla, Chlef et Médéa. «Il s'agit de fournir un accompagnement social et des appuis aux services sociaux pour le renforcement de leurs capacités ainsi que la création d'emploi», indique un communiqué de l’UE en Algérie. Le second est un programme d’actions pilote pour le développement rural et l’agriculture ENPARD (European Neighbourhood Programme for Agriculture and Rural Development). Il a pour objectif une meilleure utilisation, valorisation et diversification des ressources au niveau local. Doté de 20 millions d’euros (dont 10 millions par l’UE et une contribution algérienne de 10 millions d’euros), il vise notamment le développement de produits locaux agricoles, artisanaux, culturels, touristiques ou environnementaux dans quatre wilayas pilotes : Laghouat, Sétif, Aïn Temouchent et Tlemcen. Ces deux programmes ont une finalité commune, précise-t-on : contribuer à la redynamisation des territoires ruraux afin de les rendre plus attractifs en encourageant l’émergence de projets innovants et générateurs d’emploi et la mutualisation des ressources et des moyens locaux de manière participative et intersectorielle.
Sarah L.