Certificat de nationalité : retrait par Internet dès samedi
Finies les attentes devant les guichets des tribunaux pour se procureur le casier judiciaire ou le certificat de nationalité. Poursuivant son plan de modernisation, qui est en avance sur celui de l’état civil, le ministère de la Justice a rendu possible le retrait par Internet de ces deux documents importants dans la confection de beaucoup de dossiers administratifs. Des cours de justice ont été retenues comme sites pilotes de cette opération de modernisation du secteur de la justice. Il s’agit de celles de Tipasa, Ouargla, Sidi Bel-Abbès et Sétif, qui interviennent dans le sillage de la promulgation prochaine de la loi portant modernisation du secteur de la justice. L’application mise en place à cet effet est, selon le garde des Sceaux, Tayeb Louh, «très sécurisée» et représente un «bond qualitatif» en matière de modernisation du secteur de la justice qui aspire à intégrer la sphère de la justice électronique en vue d’offrir, aussi bien aux citoyens qu’aux avocats, huissiers et administrations publiques, des prestations de qualité et en temps réel. Le projet va se poursuivre pour la généralisation de la procédure de retrait par Internet de l’ensemble des documents officiels de justice, d’ici quelques mois, mettant l’accent, à cette occasion, sur l’aspect hautement sécurisé de cette application qui sera accessible aux citoyens par le bais d’internet. Cette application offre toutes les garanties de sécurité et de confidentialité des données personnelles de l’utilisateur à travers la mise en place d’un protocole de sécurité qui empêche toute possibilité d’intrusion dans les fichiers propres aux demandeurs. La nouvelle application internet permettra le retrait de près d’un milliard de documents de ce type en une année, avec une moyenne de 3 000 casiers judiciaires et certificats de nationalité en une minute de temps. Autre avantage de cette application, la possibilité donnée aux administrations publiques ou tout autre organisme officiel de s’assurer de l’authenticité de ces documents, réduisant ainsi le risque d’utilisation de faux documents officiels ou de reproductions illégales desdits documents. La mise en place d’un service de messagerie électronique (SMS) au profit des citoyens leur permettra la possibilité de suivre et de s’enquérir, en temps réel, de leurs affaires ou dossiers de justice, sans avoir à se déplacer sur les lieux.
Sonia B.
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