La LAADH dénonce une cabale contre le P/APC de Béni Rached
Le bureau de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'Homme (LADDH) de la wilaya de Chlef fait part de sa préoccupation quant à la détérioration de la santé «du président de l’APC de Béni Rached démis de ses fonctions» et met en garde contre l’effervescence qui règne dans la ville suite à cela. Il est à savoir que le président du Conseil municipal de l’APC de Béni Rached, Yahyaoui M’hamed, a entamé une grève de la faim depuis le 28 décembre 2014 pour dénoncer un harcèlement dont il fait l’objet et les injustices qu’il subit de la part de «lobbies» qui ont monté de toutes pièces des affaires le mettant en cause, assure le bureau de la LAADH. Houari Kadour, chef du bureau de la Ligue algérienne de l'Etat pour la défense des droits de l'Homme à Chlef, entend alerter l’opinion publique, à travers un communiqué parvenu à la rédaction, et se dit très préoccupé par l'état de santé du président de l’APC en grève de la faim. «La santé de ce dernier s’est brusquement détériorée après qu’il eut refusé de prendre des solutions sucrées ou salées qui lui étaient administrées pour éviter une déshydratation», peut-on lire dans le communiqué. Le P/APC en grève de la faim a déjà reçu le soutien de plus de 4 500 signataires suite à une pétition lancée pour demander que justice soit rendue en sa faveur. Appuyé par les citoyens, Yahyaoui M’hamed demande, selon la LAADH, l’«ouverture d’une enquête approfondie sur son cas et sur tous les cas de dépassements observés et dont les auteurs appartenant à la wilaya de Chlef ne sont nullement inquiétés par l’administration alors que certains ont écopé de décisions de justice». Le bureau de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'Homme de Chlef alerte, pour sa part, les autorités sur l’«effervescence de la rue et la situation explosive qui règne dans la localité de Béni Rached qui a vécu ce matin des débuts de troubles qui n’ont été calmés que grâce à l’intervention des sages qui ont réussi à calmer les plus jeunes».
Meriem Sassi