L’apprenti afghan
Par M. Aït Amara – Des lecteurs nous ont informés que le terroriste stagiaire et néanmoins plumitif chez les suppôts des Frères musulmans égyptiens en Algérie, un piètre qu’on appelle autrement Abdelmounim Chitour, nous aurait traités de «harkis» en réaction à notre article sur l’apologie du terrorisme dont il s’est rendu coupable sans que, étrangement, le parquet d’Alger ne s’autosaisisse. Si ce vaurien, sorti tout droit d’une université étatique algérienne où il semble avoir été formé à la subversion islamiste, se permet une telle insolence, c’est parce qu’il sait que l’Etat est délétère depuis avril 2014 et que les tenants du pouvoir actuel vacillent à la moindre secousse de rue, apathiques, craintifs, claquemurés. Il sait aussi que les hommes qui se sont dressés devant les extrémistes des années 90 qui voulaient faire régner de fausses déités en Algérie n’ont pas leurs semblables dans les rouages de l’Etat d’aujourd’hui. Ils ont été remplacés, au fil des ans, depuis 1999, par d’obéissants exécutants peinant à distinguer entre le devoir envers l’Etat et l’obéissance obséquieuse aux hommes. Nous avons appris aussi qu’un employé de la télévision publique aurait volé au secours de son compagnon de lutte, l’appelant à poursuivre le combat sans se soucier de ce que peuvent dire les mégères que nous sommes. Entre les deux, l’ancien chef terroriste Madani Mezrag bombe le torse sur Al-Arabiya et postillonne à la gueule des Algériens ses glaviots, aboyant qu’il a tué et qu’il ne regrette pas le moins du monde. Voilà où nous en sommes. Un pays qui part en vrille, sans pilote aux commandes, et qui entraîne dans sa chute tournoyante le travail colossal et les sacrifices monumentaux consentis par des hommes et des femmes dont des dizaines de milliers sont tombés, ignorant que quinze ans plus tard, une raclure allait venir piétiner leurs sépultures sacrées et mollarder sur leur postérité en acclamant, odieux et minable, abject et méprisable, les bourreaux du jeune Jordanien brûlé vif par les diables dont il (ce Chitour) est l’adorateur. Au vu des images qui nous sont parvenues de ce ghulam à la main molle et soyeuse caressée par des Afghans dans on ne sait quel lieu (voir photos), il n’est pas exclu qu’il atterrisse un jour en Syrie où le seul «djihad» qu’il lui sera permis de pratiquer est celui du nikah passif.
M. A.-A.
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