Industrie : journée de réflexion sur le rapprochement public-privé
L’Institut national de la productivité et du développement industriel (Inped) organise une journée de réflexion et d’analyse dédiée au partenariat public-privé, le mercredi 25 février 2015 à Boumerdès. Cet événement s’articulera autour d’une série de témoignages de chefs d’entreprise des secteurs public et privé et d’une conférence-débat sous le thème «Gestion des formes d’ouverture et de rapprochement public-privé : enjeux, défis et risques des PPP». Cette conférence sera animée par Bachir Mazouz, professeur titulaire à l’Ecole nationale d’administration publique-réseau de l’université du Québec (Canada), titulaire de la chaire Gutenberg 2009 à l’ENA (France) et rédacteur en chef de la revue Management International (MI)-HEC Montréal. La rencontre entre, selon les organisateurs, «dans le cadre de son programme d’initiatives pour l’année 2015 relatif à l’animation scientifique et à la vulgarisation de thématiques liées au management et à l’économie appliquée, et afin de contribuer à la recherche de facteurs inducteurs d’un nouveau régime de croissance économique de notre pays. La conférence est à lier par ailleurs aux multiples rappels des experts et économistes qui ne cessent de mettre en relief l’importance du partenariat public-privé pour son rôle dans la relance de l’économie que ce soit dans les domaines industriel, du tourisme ou autre. Lors de sa toute récente visite à Alger, un haut responsable du Fonds monétaire international (FMI) a notamment estimé dans ce cadre qu’«une consolidation budgétaire graduelle, mais soutenue, une stimulation de la contribution de l'investissement privé dans le développement et une diversification des exportations sont les principaux axes des projections du FMI pour l’Algérie». Pour le FMI, «la mise en œuvre d'une telle politique se traduira par une réduction progressive du déficit budgétaire avant de se transformer en excédent, une poursuite de la baisse du chômage, un maintien du niveau actuel d'endettement, une reprise de la croissance et une reconstitution des réserves de change et de l'épargne publique».
Meriem Sassi