Diversification de l’économie : une rencontre pour évaluer Diveco

Une journée de vulgarisation de la formation ouverte à distance (FOAD), au profit du Centre technique des industries agroalimentaires (CTIAA) aura lieu le jeudi 26 février pour permettre aux participants de prendre connaissance du programme de formation déroulée depuis deux ans, ainsi que des solutions pérennes mises à leur disposition pour la formation de leurs équipes, note le communiqué parvenu à notre rédaction. La formation FOAD est née du Programme de coopération avec l’Union européenne d’appui à la diversification de l’économie (Diveco) au profit du ministère de l’Industrie et des Mines. Cette technique, première dans son domaine en Algérie une fois mise en ligne, permettra d’accéder à un apprentissage à travers le web, via une plateforme de télécommunication par Internet. «L’approche que nous avons mise en œuvre dans le cadre du programme Diveco est une formation accompagnée par des tuteurs et caractérisée par l’organisation d’échanges entre apprenants et tuteurs», explique-t-on. Diveco a exécuté, depuis son démarrage en 2013, un important programme de formation pour les acteurs de la filière agroalimentaire, représentés par les institutions du secteur, les bureaux d’études et d’hygiène, les laboratoires, les universitaires et les opérateurs économiques. Consacré exclusivement au domaine de la qualité sanitaire des denrées agroalimentaires, ce programme de formation s’est déroulé au niveau des wilayas d’Alger, Boumerdès, Constantine, Oran, Aïn Témouchent, Béjaïa et Ghardaïa. Ses interventions ont été axées, ajoute-t-on, sur des thématiques de formation touchant les domaines liés aux «bonnes pratiques d’hygiène et de fabrication», «les plans de nettoyage et désinfection», «la démarche HACCP», «les prélèvements et l’échantillonnage», «la conception hygiénique des bâtiments», «la labellisation», «la traçabilité», etc. Les trois secteurs ciblés par le programme Diveco sont l’agriculture, l’agroalimentaire et le tourisme, lesquels ont été choisis pour leur contribution à la croissance globale de l’économie du pays respectivement à 9%, 3% et 1,5%. Le programme d’un coût de vingt millions d’euros est financé à près de 90% par l’Union européenne.
Houneïda Acil
 

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