Yann Arthus-Bertrand : «L’Algérie est un pays sublime dont on entend tellement parler»
Dans une interview au magazine électronique de l’ambassade de France en Algérie, Binatna,le grand photographe et réalisateur français Yann Arthus-Bertrand est revenu sur les raisons qui l’ont poussé à réaliser un film sur l’Algérie. «J’ai été soufflé par la beauté de l’Algérie», a déclaré ce photographe spécialisé dans les prises de vue aériennes qui a sillonné le monde. «Je trouvais intéressant de valoriser ce pays qui a des paysages incroyables et de le faire découvrir aux gens», a-t-il souligné, avant d’ajouter que son séjour dans le sud de l’Algérie «s’est passé de manière formidable». Yann Arthus-Bertrand a rendu hommage à l’armée algérienne qui «a mis à notre disposition des hélicoptères pour que nous puissions réaliser nos images». «Les personnes que nous avons rencontrées ont été très chaleureuses. Beaucoup savaient qui j’étais et connaissaient mes livres», a encore affirmé le photographe français. A la question «quels sont les paysages ou les images qui vous ont personnellement le plus ému depuis votre découverte de ce pays ?» Yann Arthus-Bertrand a soutenu que tout l’intéressait en Algérie : «C’est un pays sublime, dont on entend tellement parler ! Tamanrasset et l'Assekrem, où je me suis rendu cette fois-ci, font partie des plus beaux endroits du monde. J’avais oublié combien c’était beau !» s’est-il exclamé. Le photographe de renom a indiqué que son message aujourd’hui «est plus humaniste qu’écologiste». «Parfois, dans notre monde basé sur le commerce et l’échange, l’écologie a du mal à passer», a-t-il dit, estimant que «l’écologie doit passer par l’amour : aimer la nature, les oiseaux, mais aussi aimer les autres et s’aimer soi-même» et que «l’écologie ne doit pas prendre les allures d’un combat», car, a-t-il expliqué, «elle doit être portée par un discours joyeux, amoureux, respectueux». On se souvient que lors d’un passage dans un journal télévisé de France 2, Yann Arthus-Bertrand avait eu cette pensée chaleureuse envers les Algériens qu’il a rencontrés durant la préparation de son livre sur l’Algérie : «Partout où je vais les gens me tendent la main pour demander quelque chose, sauf en Algérie où les gens m’ont tendu la main pour, au contraire, m’offrir quelque chose.»
Lina S.