Forum algéro-italien : signature de cinq accords de partenariat
Le Forum économique algéro-italien qui se tient aujourd’hui à Milan, en Italie, en présence du ministre de l’Industrie et des Mines, Abdesselem Bouchouareb, ainsi que le patron du Forum des chefs d’entreprise (FCE), Ali Hadad, accompagné de quatre-vingts hommes d’affaires, a débouché sur la signature de cinq accords de partenariat entre les entreprises algériennes et italiennes. Il s’agit d’accords conclus dans le domaine de la fabrication de carreaux céramiques et produits sanitaires, la fabrication de bennes et remorques pour véhicules industriels, les systèmes hydrauliques, la fabrication de produits de cimenterie destinés à la construction ainsi qu’un accord dans le domaine des équipements électriques. Par ailleurs, selon un communiqué du FCE, Ali Hadad a appelé les entreprises italiennes à poursuivre leurs efforts pour intensifier leurs relations avec les entreprises algériennes. Commentant l’évolution de l’implantation des entreprises italiennes en Algérie, il constatera que leur nombre est passé de 428 en 2010 à 317 en 2013, soit 3,7% du total des entreprises étrangères inscrites au registre de commerce algérien en 2013 sur 8 459 entreprises étrangères. «Cette évolution nous interpelle évidemment, d’autant plus que la majorité des 317 entreprises italiennes qui activent en Algérie se cantonnent dans les secteurs des grands travaux publics, du bâtiment et de l’hydraulique. Notre souhait est de recevoir davantage d’investissements italiens, en partenariat avec les entreprises algériennes, dans la manufacture et la production de biens et de services ; nous souhaitons que les entreprises italiennes prennent appui sur notre marché en tirant profit de ses avantages pour exporter vers les marchés extérieurs à travers la constitution de réseaux», a notamment déclaré le chef du FCE. Ce dernier a mis l’accent sur le fait que «les échanges commerciaux, à eux seuls, ne sont pas suffisants» appelant les entreprises italiennes a faire «plus et mieux». Il ajoutera : «Ce que nous souhaitons, c’est développer nos capacités productives, réaliser un niveau suffisant d’intégration et de diversification de notre économie, reconstruire une industrie nationale forte, compétitive, intégrée à l’économie mondiale et orientée aussi vers l’exportation.» Pour Ali Hadad, «cette politique a besoin d’appuis de la part des italiens, notamment pour le transfert de technologies et de savoir faire».
Lina Saouli